Quand son ami d’enfance Michael revient en ville à quelques semaines du bal de promo, Liz croit que l’univers lui envoie un signe. Voilà la lumière au bout du tunnel de cette année de terminale qui n’a été qu’une suite de montagnes russes ! Fan de comédies romantiques, Liz sent bien que tout est en place pour une finale en beauté. Seulement, pour arriver à séduire Michael, elle devra demander l’aide de son voisin, ennemi de toujours, l’inégalable Wes Bennett. Et cela pourrait bien faire dérailler le plan…
Comédie romantique pur jus, Better than the movies ravira les fans du genre tout en offrant des moments d’émotions grâce à la vulnérabilité de Liz et à la sous-thématique de deuil. Pour un lectorat intermédiaire et avancé.
Les romances font un retour en force, mais parmi les plus populaires il est parfois difficile de distinguer quel titre s’adresse à quel âge… et quels sont ceux qui sont « appropriés ». En effet, ce n’est pas la douceur de la couverture qui est garante du propos (coucou Ice Breaker) et certain·es méditateur·rices s’y font prendre.
Soyons clair·es, je ne suis pas du tout contre la sexualité dans les romances et je suis la première à déclarer que les ados peuvent arrêter de lire s’ils ou elles se sentent mal à l’aise, mais je trouve aussi que c’est très compliqué de naviguer dans la mer des parutions en ce moment. Bref, tout ça pour dire que Better than the movies ne contient pas de sexualité et que ça n’en reste pas moins un récit « enemies to lovers » et « slow burn » très chouette.
Oui, on sait pas mal dès le départ comment ça finira. Les ficelles sont ÉNORMES et c’est assez prévisible. Mais Lynn Painter est brillante : d’abord elle commence chaque chapitre par une citation de comédie romantique connue qui fait que les amateur·rices du genre sont tout de suite interpelé·es. Ensuite, son héroïne, qui narre le récit à la première personne, est super attachante, à la fois atypique dans ses gouts et ses habits en comparaison des jeunes de son âge, vulnérable étant donné l’absence de sa mère et son deuil toujours bien présent malgré les années, et punchée dans ses répliques et son imagination. Ça fait en sorte que son parcours est agréable à suivre, et ce, même si j’ai parfois eu envie de la secouer tellement elle ne se rend pas compte de ce qui se passe (ou plutôt s’obstine à rester sur le plan initial) ! Sa passion pour les comédies romantiques l’amène en effet à prendre des décisions douteuses et à mal interpréter les signes… à notre plus grand plaisir. Finalement, l’autrice s’est aussi assurée de greffer quelques intrigues parallèles autour du cœur du récit, notamment avec la thématique familiale avec la relation complexe entre Liz et celle qu’elle ne nomme qu’« Héléna », ce qui apporte une profondeur à l’ensemble.
Bref, non, ce n’est pas original, mais oui, c’est hyper addictif, en plus d’être « adapté » à un public plus jeune malgré le fait que les personnages principaux aient dix-huit ans ! À découvrir !
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