Les classes de cinquième du collège Gisèle Halimi participent à un concours autour d’une action écologique citoyenne. C’est l’occasion pour les différents groupes de réfléchir à différents enjeux. C’est aussi une opportunité pour plusieurs élèves de découvrir qu’à l’intérieur même des murs de leur école, tous et toutes ne partagent pas la même réalité…
S’inspirant librement de l’essai Une brève histoire de l’égalité de Thomas Piketty, Julie Scheilbing et Quentin Vijoux signent une œuvre qui, sous couvert du récit du quotidien de quelques élèves de 5e, parle d’inégalités qui perdurent. Accessible dès la fin du primaire.
N’ayez pas peur du titre qui pourrait donner l’impression que cette BD est complexe et moralisatrice. En fait, c’est vraiment une chouette lecture qui vulgarise bien sans effrayer et, surtout, arrive à faire réfléchir à différents concepts sociologiques et économiques par le biais du quotidien d’une bande de personnages au fil d’une année scolaire. La structure qui met en parallèle chacune de leur réalité permet de faire ressortir les différences, sur le plan des origines, de l’organisation familiale et de la richesse (on le remarque aussi chez les enseignant·es, ce qui et un plus !). Ça aurait pu être un peu ennuyant si on n’en était resté là, mais l’autrice s’est assuré de proposer une véritable histoire qui conserve l’intérêt. C’est par ailleurs une BD qui rappelle que la mixité sociale est essentielle : c’est par le contact avec l’autre, au quotidien, qu’on peut mieux le comprendre et se défaire de nos préjugés.
Le petit plus ? Cette parution inaugure une nouvelle collection BD chez Seuil jeunesse et ça promet !
À noter : il est dommage qu’encore une fois un livre qui parle d’égalité et présente un modèle d’ouverture utilise un vocabulaire erroné et daté en ce qui concerne les autochtones d’Amérique. C’est un court passage de la BD qui est concerné, mais ça reste présent !
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