Le cratère – Piège de cristal

Simon et Lili, deux chroniqueurs du podcast Le cratère, sentent bien qu'ils touchent à une primeur lorsqu'ils sont presque témoins du vol de la virullite, une étrange pierre précieuse gardée sous globe, au Musée de Grise-Vallée. Après tout, si un tel vol attire l’armée dans leur petite ville, c’est qu’il y a raison de s’y intéresser. Déterminés à mener l’enquête malgré le désintérêt de leurs collègues, les deux adolescents découvriront bien vite qu’il y a bel et bien anguille sous roche. Ou, enfin… mystères sous cristal !

Réédition revue et mise à jour du premier tome de la série Le cratère, qui en comprend huit, Piège de cristal est un récit qui conjugue aventures et humour, l’auteur n’hésitant pas à cabotiner au fil des pages. Pour un lectorat intermédiaire.

L’avis de Sophie

Je me fait souvent demander des « romans d’aventures québécois » par des enseignant·es de première secondaire et je dois dire que ce n’est pas ce qu’on fait le plus, au Québec. Cette réimpression revue de la série Le cratère est donc bienvenue, avec une couverture un peu plus mystérieuse, plus « science-fiction » aussi. En fait, on ne peut pas déterminer à la fin de ce tome si on est dans quelque chose de plus scientifique ou de plus fantastique, mais on sait qu’on est dans l’extraordinaire, avec cette virrulite aux capacités surprenantes, et dans l’aventure, oui, vu la suite de péripéties qui attendent les personnages.

Remise à jour avec des petits détails plus technologiques (et l’ajout d’un épisode de podcast à écouter, ce qui est vraiment chouette), l’histoire conserve son côté un peu stéréotypée, notamment dans la description des personnages secondaires, mais aussi accrocheuse avec ses mystères et révélations bien placée. Il faut toutefois aimer les narrateurs impliqués et humoristiques, sachez-le, parce que, bien que moins présente au fil du temps, la plume de Steve Proulx se caractérise ici par un ton joueur.

En bref ? Un récit captivant dans lequel on ne s’ennuie pas, mais qui fait plus dans l’humour que la nuance.

Merci à La Bagnole pour le service de presse !