Mains tendues – 11 récits de solidarité

Une main lumineuse pour affronter les crises d’angoisse. La force de la foule pour lutter contre l’horreur. Une vision du monde en cercle pour donner plus de place au respect. La solidarité des exercices de feu. Braver un cypher et y découvrir sa puissance. Un prétexte pour se rassembler. Marcher vers l’autre pour lui permettre de se sentir exister. La force née de se reconnaitre dans un corps comme le sien. La tendresse d’amitié comme refuge à la vérité. Une séance de pose pour raviver la compassion envers soi-même. Le souvenir d’une marche qui nous a unies.

Onze textes, onze mains tendues d’auteur.rices qui racontent un moment de solidarité, en petit comité ou en plus grand groupe, où chacun·e a pu briser l’isolement et sa différence, qu’on parle de physique, de trouble, d’origine ou d’orientation. Voici un livre inclusif et diversifié qui peut rejoindre tous les publics bien que visant plus spécifiquement les adolescent·es.

L’avis de Sophie

Comme le dit Nicholas Dawson dans la préface, cet album, c’est « de onze voix authentiques, plurielles, vibrantes de compassion et d’amitié pour nous inspirer à mieux vivre ensemble. » C’est ainsi un recueil composé de voix connues des plus jeunes (par exemple Simon Boulerice et Laure Doyle Péan) ou des plus âgé.es (avec Fanie Demeule et Gabrielle Lisa Collard), mais aussi de voix qu’on lit peu et qui prennent ici la parole pour ajouter leur couleur à l’ensemble, telles que celles du militant autochtone Xavier Watso ou du b-boy Lazylegs. C’est éclectique dans le fond comme dans la forme alors que certaines propositions ressemblent plus à une nouvelle tandis que d’autres se rapprochent davantage du texte d’opinion et, comme souvent dans ce genre de recueil, c’est inégal.

« être ensemble
et dire notre révolte dresse un petit refuge contre
la haine et son double, la déshumanisation. »

En fait, c’est un recueil que je vous conseille de lire par morceaux plutôt que d’un seul coup. Chaque texte porte une histoire, une réflexion qu’il est bon de faire vivre seule même si l’ensemble peut permettre à chacun·e, au fil de sa lecture, de se sentir interpelé·e. C’est de cette manière qu’on peut vraiment en profiter !  

Merci à Bayard Canada pour le service de presse !