







Il y avait l’amour. Fou. Et elle, pleine et entière, une Amoureuse qui le dit, l’écrit, le transforme en poèmes. Et puis, un appel, un adieu. Le vide. Et de l’amour, il ne reste que la douleur. Est-ce qu’un cœur arrête un jour de souffrir quand on l’abandonne ?
« tu me manques plus fort dans les endroits calmes »
Recueil de poésie contemporaine d’abord publié en ligne, Lover girl suit l’héroïne de sa douleur initiale et son désespoir à la guérison. Pour un lectorat intermédiaire.
Ce livre est arrivé un peu par hasard entre mes mains et je dois dire que j’ai été intriguée dès le départ, par cette première partie nommée « le chagrin d’amour : guide pour débutants », où la narratrice explique la fin de son couple et plonge dans le gouffre de sa peine, de son manque, de son désir de retrouver l’autre. On sent toute l’ampleur du désespoir, intensité qui sied bien à un public adolescent. J’ai d’ailleurs aussi rapidement sorti mon surligneur (je lis ma poésie avec des surligneurs, c’est comme ça) pour annoter certaines pages et il y a des passages qui m’ont profondément touchée. C’est à la longue que j’ai décroché, parce que ça devient répétitif. Lourd. Que j’ai eu un peu envie de secouer la narratrice, que les images ne sont pas de plus en plus recherchées si bien qu’on a l’impression de revisiter les mêmes sentiers au fil des pages (ce qui n’a pas dû être le ressenti en ligne puisque les poèmes n’étaient alors pas destinés à être lus les uns à la suite des autres directement). Bref… le format et le graphisme rappellent par moment Rupi Kaur, les illustrations de Raegan Fordemwalt sont réussies et apportent une dose supplémentaire de sens, mais il me semble que le passage entre Insta et le recueil aurait mérité un réalignement.
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