







Jojo n’en revient pas de sa chance : sa mère fait partie des quelques heureux à avoir mis la main sur la nouvelle console de jeu vidéo ZYX. Bon, oui, c’est chiant de devoir jouer dehors et d’être limité à deux heures par jour par un système impossible à contourner, mais au moins les couleurs, les décors, les sensations sont juste… extraordinaires. Déterminés à progresser dans le jeu, Jojo et son amie Mila font toutefois face à des environnements de plus en plus dangereux, voire hostiles. Et certaines erreurs de programmation semblent montrer que le jeu est plus collé à la réalité qu’il n’y parait. Que se passe-t-il vraiment ?
Nouvelle série d’Alexandra Larochelle, ce premier tome de ZYX se distingue par son alternance entre la réalité et la fiction et la qualité de ses illustrations. Abordant les thématiques de l’amitié, de l’attrait du virtuel et de l’intimidation, cette histoire vise un public débutant.
Peu importe les genres dans lesquels elle s’aventure, Alexandra Larochelle signe des histoires bien construites et addictives. Cette nouveauté qui vise les 9-12 ans ne fait pas exception. Si le lectorat plus aguerri pourra deviner la direction générale de l’intrigue et restera peut-être sur sa faim vu la brièveté de ce premier tome, les plus jeunes ou les lecteur·rices plus récalcitrant·es se laisseront guider par les personnages à travers cette histoire qui mêle habilement réalité et virtuel et propose une évolution cohérente de ses personnages. J’ai particulièrement aimé comment Jojo navigue entre son amitié épanouissante avec Mila et ses difficultés relationnelles à l’école… et comment ses mondes finissent (tous) par s’entrechoquer. Mention spéciale à la fin qui nous laisse sur le bord de notre chaise. C’est à suivre !





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