La fille des pour toujours

À la suite d’une rupture amoureuse, Florence Beaulieu, une adolescente de 16 ans, décide de se concentrer sur son rêve de faire un spectacle de chant. Pour cela il faudra pourtant qu’elle termine d’écrire au moins une chanson et qu’elle trouve les moyens de se financer. Si l’inspiration vient assez tôt, c’est en devenant auteure de billets doux pour d’autres que Florence tentera de gagner un peu de sous. C’est d’ailleurs par cette voie qu’elle rencontre Pierre-Alexandre, un jeune chanteur populaire. Mais il y a aussi Maxime, le beau voisin du garçon qu’elle garde… elle qui voulait prendre une pause de gars!

Titre de la collection Intime qui vise des adolescentes de 10 à 14 ans en leur proposant des histoires de filles, La fille des pour toujours aborde les thèmes de l’amour, de l’écriture et de la musique à travers le regard de Florence. L’écriture est introspective et peut rejoindre tant les lectrices débutantes qu’intermédiaires.

Mon avis

Comme mentionné ci-haut, c’est un roman de la collection Intime, je m’attendais donc à cette douce saveur rose que j’ai déjà rencontrée dans mes autres lectures de cette collection et je n’ai pas été détrompée. La fille des pour toujours est un roman léger qui offre ce qu’il présente. Pas de prise de tête, juste une histoire sympathique avec de multiples références à des artistes francophones d’ici. La narratrice se pose beaucoup de questions et hésite souvent avant d’agir, mais on reconnait bien là le propre de l’adolescence et je pense que plusieurs pourront s’y reconnaître. Quant à l’histoire, elle est assez classique et, si l’auteure a voulu coller à l’actualité en parlant de crise économique, cet aspect n’a pas été assez présent pour faire partie des thèmes du roman, ce qui est d’ailleurs le premier de mes deux petits bémols.

Oui, il est question de la vente de la maison familiale, mais Florence ne semble pas tellement s’en faire avec le besoin d’argent de ses parents et j’ai trouvé un peu dommage qu’on reste en surface de cet aspect. Autre chose qui m’a accrochée : le personnage de la sœur de Florence. J’ai personnellement trouvé qu’il venait parfois alourdir le récit sans lui offrir de moteur supplémentaire et je n’ai pas trop cru à son histoire d’amour compliquée qui ne me semble pas vraiment pertinente dans l’histoire. Mais est-ce pour paver la voie à une suite? Qui sait! 

En bref? Un roman de filles assez classique, une héroïne passionnée de musique et une fin heureuse !

Si vous avez aimé, vous pourriez être tenté par Pink et Ouate de phoque. 

Merci aux éditions Trécarré et à ma collègue Danielle pour le roman!