Six jours pour (sur)vivre

 
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Cass et son frère Wilbur vivent dans un Londres détruit par des bombes biologiques et dans lequel ils doivent excaver sans arrêt sous les ordres des Vlads, les soldats russes, pour trouver un mystérieux artefact porteur d’un grand pouvoir. Wilbur a pourtant des intuitions étranges qui le poussent à chercher ailleurs que dans les caves le fabuleux trésor et c’est dans la tour du Big Ben qu’il rencontra Peyto et Erin. Ceux-ci sont deux étranges adolescents extraterrestres à apparence humaine descendus sur terre pour retrouver eux aussi ce fameux artefact. La quête prend toutefois rapidement une autre dimension quand le groupe qui s’est lié d’amitié s’aperçoit que, s’ils ne trouvent pas précieuse relique, la Terre n’a plus que six jours à vivre…

Cass assure la narration de ce récit de science-fiction qui mélange un univers dystopique, des extraterrestres et des avancées robotiques de guerre. Les descriptions de l’univers présenté, tant celles de Londres que celles de l’Éole, le vaisseau extraterrestre, sont très visuelles, mais aussi assez complexe. En fait, l’ensemble est assez compliqué, mais le rythme rapide et les nombreux rebondissements le rendent accessible à des lecteurs intermédiaires.

Mon avis

J’ai été attirée par la quatrième de couverture et l’univers du roman, un Londres postapocalyptique sombre à souhait, mais je dois dire qu’il m’a fallu une centaine de pages pour bien cerner l’univers présenté et m’y intéresser vraiment. C’est long!
Le mélange des genres est réussi, mais je l’ai trouvé un peu lourd par moment. Extraterrestres, robotiques, machines humaines… ouf! Je ne peux cependant nier que les aventures s’enchainent sans temps mort et que c’est efficace. Un peu trop même dans la deuxième partie? En effet, j’ai eu l’impression que l’auteur était pressé par le temps et, du coup, tout est un peu jeté pêle-mêle. 

Pour ce qui est de l’histoire, la structure est assez classique et les fans du genre pourront reconnaître de multiples références, dont celles à 2001 Odyssée de l’espace.  Un peu de romance vient alléger l’atmosphère et la rencontre entre Cass, qui est rude et directe, et Peyto, un peu guindé et diplomate, est un beau contraste!  

En bref? Un mélange de beaucoup d’éléments qui pourront plaire aux amateurs d’aventures, un roman pas toujours évident à suivre, mais intéressant. 

Si vous avez aimé, vous pourriez être tenté par Le dernier messager et Magnus Million

Merci aux éditions De la Martinière pour le roman!

Billet corrigé par Antidote 9 juste avant d'être publié par Sophie le 5 avril 2012.

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Six jours pour (sur)vivre
Philip Webb
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