En 1955, les filles font du patinage artistique et les gars jouent au hockey. Mais Abby Hoffman, 9 ans, a une passion pour le hockey et, quand la Petite Ligue de Toronto annonce les inscriptions prochaines, elle veut rejoindre une équipe. Les cheveux courts et la main juste bien placée sur son acte de naissance, Abby atteint son but. Sa condition de fille passe donc inaperçue dans le vestiaire, jusqu’au jour où, remarquée par son talent, elle est invitée au match des étoiles de la Ligue. Lorsque son entraineur reçoit son baptistère, tout change. Devant défendre son droit à jouer au hockey, Abby aura la chance d’obtenir l’aide d’une journaliste et affrontera les préjugés la tête haute, portée par sa passion.
Le récit de Alain M. Bergeron raconte ce qui s’est vraiment passé en 1955 à Toronto puisque l’histoire d’Abby Hoffman a été très documentée. L’auteur s’attarde en outre à recréer l’époque en donnant des détails du quotidien et aborde les thèmes de la fraternité, du hockey et du sexisme dans un récit touchant et drôle par instant. Si Abby n’a que 9 ans au moment des faits, son histoire pourra intéresser les plus vieux, filles comme garçons, et convient à tous les niveaux de lecteurs.
Mon avis
J’ai bien aimé ma lecture de La fabuleuse saison d’Abby Hoffman. Alain M. Bergeron a une très belle plume et j’ai « entendu » la voix d’Abby me narrer son histoire tout au long du roman grâce à la tournure des phrases, aux expressions utilisées, à sa façon de décrire ce qui l’entoure et ce qui se passe. Vraiment, c’est un travail remarquable de la part de l’auteur. Ses descriptions des parties sont aussi très vivantes et sauront rejoindre un public masculin et garder les lecteurs plus faibles dans l’histoire.
Du côté du récit, justement, c’est intéressant de découvrir comment la passion du hockey se vivait en 1955 et c’est presque contagieux! De plus, la famille d’Abby est fascinante et les dialogues sont souvent l’occasion de placer de l’humour. Mes préférences ont été aux frères d’Abby, à sa grand-mère très conventionnelle et à Scotty, le partenaire de jeu d’Abby. Quel type, celui-là! J’ai aimé le détester!
Finalement, outre le hockey, il y a aussi toute la question de la place de la femme qui est en filigrane dans le roman. La journaliste aide beaucoup Abby, tout comme sa mère qui n’a pas la langue dans sa poche et il est intéressant de voir la réaction des hommes face à ses femmes qui s’affirment.
En bref? Un charmant roman qui peut plaire à tous les passionnés de hockey et aux nostalgiques…
Si vous avez aimé, vous pourriez être tenté par Panache et C’est la faute à Ovechkin sur le même thème et par l'entrevue que m'a accordée Alain M. Bergeron!
Merci à Soulières Éditeur pour le roman!
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J'ai vraiment aimée ce roman. J'adore le fait qu'une fille joue au hockey même si elle n'a pas le droit. Non seulement Abby démontre que les filles sont aussi talentueuses que les garçons. La seule chose que je n'aie pas aimée c'est qu'Ab n'a pas put continué de jouer au hockey dans la petite ligue. Mais on ne peut pas changer se qui c'est produit. Bref, j'ai adoré se livre.