Élevé dans une ferme avec son père, ancien Centurion qui a jadis sauvé la vie de Pompée le Grand, et de sa mère, Marcus est réduit en esclavage quand son père, incapable de payer ses dettes, meurt assassiné. Alors que sa mère est destinée à du travail dans une ferme, Marcus est vendu à une école de gladiateurs. Décidé à survivre pour parler à Pompée et ainsi obtenir la chance de sauver sa mère, Marcus doit faire face à la dureté de l’apprentissage et à la cruauté de ses pairs…
Mélange entre histoire et fiction, Le gladiateur est un roman d’aventures dynamique dans lequel les rebondissements s’enchainent. Le vocabulaire est accessible et le jeune âge du héros, 10 ans, pourrait attirer les lecteurs plus jeunes, mais la violence est tout de même très présente dans le récit, école de gladiateurs oblige, et pourrait en choquer quelques-uns.
Mon avis
J’ai bien les romans historiques et j’étais emballée à l’idée de découvrir les écoles de gladiateurs. Ce sur point, aucune déception. En effet, l’action démarre rapidement, l’auteur prenant simplement le temps au lecteur de s’attacher au personnage avant de le lancer, littéralement, dans la fosse aux lions. S’il est étonnant de voir un garçon de 10 ans vivre toutes ces aventures, le contexte historique explique bien des choses et les personnages secondaires, fort intéressants, viennent équilibrer les choses. En outre, le jeune âge de Marcus donne l’impression que la série pourra se développer longuement et les fils mis en place sont nombreux et assez riches pour nous garder en attente de la suite.
Juste du positif? Eh bien malheureusement non. En fait, s’il maitrise bien l’action et les retournements de situation, l’auteur ne semble pas être un spécialiste de la période décrite et cela ne pardonne pas. D’abord, j’ai eu l’impression de manquer d’informations sur le contexte historique et sur la vie à cette époque. Oui, Marcus est emmuré la plupart du temps dans l’école de gladiateurs, mais il y aurait pu y avoir plus d’informations lors de sa cavale. Par ailleurs, certains termes (mais est-ce un problème dû à la traduction?) dont mal employés, tels que Sparte au lieu de Spartiate ou encore cacique. Si un lecteur qui ne s’y connaît pas en histoire ne s’en rendra pas compte, il n’en reste pas moins que c’est dérangeant et dommage pour un livre qui a de belles qualités narratives.
En bref? Une histoire haute en couleurs et captivante, mais un auteur qui n’a peut-être pas fait assez de recherches…
Si vous avez aimé, vous pourriez être tenté par Titus Flaminus.
Merci à Gallimard pour le roman!
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