Valentine est une adolescente de 14 ans qui termine sa dernière année de Collège en France, l'équivalent de la troisième secondaire au Québec. Elle vit seule avec sa mère et est entourée d'une bande de trois copines à l'école, mais Valentine se sent toujours un peu à part et ne se confie pas vraiment. Si bien que personne ne sait qu'elle aime secrètement le beau Félix. Ce premier tome de la trilogie commence au début de l'année scolaire et s'échelonnera tout au long de celle-ci. On suit le quotidien de Valentine, ses petites guerres à l'école tout comme ses moments de solitude, ses premières fêtes, sa première cuite, son premier flirt.
Tout est dans le titre; dans ce premier tome de la trilogie, Valentine subit plus qu'elle ne vit et est une héroïne passive. Comme elle ne sait pas trop ce qu'elle veut, elle se contente de suivre et se laisse porter par les envies de sa mère ou de ses amies, particulièrement par l'exubérante Émilie.
C'est un album qui est lent et qui dessine le portrait psychologique de son héroïne dans des dessins somme toute épurés, à mi-chemin entre la bande dessinée française et le manga. Les cadres sont doux, les émotions et les caractères finement dessinés.
Mon avis
Elle s'ennuie, Valentine, et c'est aussi l'ennui que guette le lecteur à la recherche d'action. Cependant, beaucoup d'adolescentes un peu timides, un peu retirées, se reconnaitront sous les traits de l'héroïne de Vanyda, tout comme moi, et alors là le plaisir est bien présent. Un bémol pour les adolescentes québécoises : les codes sont français, autant dans les références scolaires que dans les expressions et il peut parfois être difficile de « traduire ».
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