Après un trajet angoissant dans une boite noire où Thomas se rend compte qu’il n’a aucun souvenir de sa vie passée, il arrive dans le Bloc, un endroit étrange où des adolescents semblent être soumis à une expérience. Régie par des règles strictes, la vie au Bloc ne tient qu’à un espoir : qu’un jour les Coureurs trouvent enfin la sortie du labyrinthe où ils sont enfermés. Mais Thomas n’est pas un « bleu » normal; plus il découvre l’univers qui l’entoure, plus il a la sensation de connaître cet endroit. Et lorsqu’une fille débarque à son tour, annonçant que la fin est proche, la partie prend un tout autre tour…
Premier tome d’une trilogie dystopique, L’épreuve met en place le décor ainsi que les personnages principaux. Haletant, le récit entraine le lecteur dans un lieu oppressant où les soupçons de trahison ne sont jamais loin et où les éléments de l’histoire semblent être des pièces de casse-tête à assembler. Assez complexe et long, le roman s’adresse aux lecteurs avancés.
Il y a longtemps que je voulais lire Le labyrinthe, mais je n’arrivais jamais à mettre la main dessus. Le hasard a voulu qu’il me tombe entre les mains la même semaine que La fournaise, un récit semblable en ce sens où il met aussi en scène un personnage enfermé dans un endroit pour le moins étrange. Si là s’arrêtent la plupart des ressemblances, je dois dire que j’ai cru devenir claustrophobe en enchainant les deux récits !
Côté récit, si la plupart des personnages secondaires sont assez stéréotypés, se définissant davantage par leur rôle que par leur psychologie, Thomas se définit tout au long du récit et gagne en profondeur au fil des pages, au fil de ses actions. J’ai beaucoup aimé son grand sens de l’amitié, sa façon de ne pas se laisser abattre par les événements.
Côté écriture, j’ai apprécié la plume fluide de James Dashner et sa capacité à rendre cet environnement pour le moins étrange très facile à imaginer. (Mention spéciale aux Griffeurs qui m’ont glacé le sang!) En fait, tous les éléments du labyrinthe sont intéressants et j’ai aussiaimé la dynamique rigide mise en place dans le Bloc par des jeunes qui ne comprennent pas ce qui se passe, mais s’organisent pour survivre, allant même jusqu’à sacrifier les éléments perturbateurs pour se protéger. J’ai aussi apprécié ce « wicked » qu’on ne comprend qu’à la fin. Et parlant de la fin, il y a un retournement de situation complet qui jette un autre éclairage sur ce qu’on vient de lire et accroche fortement le lecteur pour la suite. On sent que James Dashner a pensé à sa série dans son ensemble et que la suite ne sera pas décevante !
Pour lire un extrait et vous donner envie !
Merci à Edith Kabuya d’avoir insisté sur le plaisir de se plonger dans ce labyrinthe!
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