Lorsque Félix Saint-Clair se rend sur le mont Wright pour se joindre à la battue visant à retrouver le petit Benjamin, c’est d’abord pour le travail. En effet, la disparition d’un gamin ferait une belle histoire pour ce jeune journaliste qui veut écrire un article pour impressionner son patron. Mais les découvertes étranges qu’il fait au fil de ses recherches dans la montagne, la sensation surnaturelle d’être suivi quand il rentre à la maison et l’apparition miraculeuse de ce qui ressemble à un bâton de sorcière lui confirment que cette histoire ne pourra pas être publiée. Poursuivant tout de même ses recherches, intrigué, Félix se rend rapidement compte qu’il a mis le pied dans une situation dont il pourrait bien ne jamais sortir…
Premier tome de la série Minuit 13 qui propose des fictions inspirées de personnages et de faits réels, l’Égrégor traite du phénomène des tulpas, êtres invoqués par l’esprit, et de la Mère Shipton, célèbre sorcière anglaise, dans une histoire qui mélange aventures, suspens et horreur et qui a pour décor les environs de Québec. Si les rebondissements sont nombreux, l’intrigue complexe s’adresse davantage aux lecteurs avancés.
Comme la bande-annonce donne le ton, j’étais prête à vivre des frissons avec ce premier tome d’une nouvelle série prometteuse en cette période pré-Halloween. Si le surnaturel est en effet assez impressionner pour terrifier les trouillardes de ma catégorie, je dois dire que je n’ai pas complètement embarqué dans cette histoire.
D’abord, si l’écriture de Jean-Nicolas Vachon est efficace quand il est question de la noirceur de la montagne, des attaques de corneilles et autres éléments relatifs au surnaturel, elle l’est un peu moins pour décrire le quotidien et mettre en place les personnages. Je n’ai pas cru à ces vilains un peu trop caricaturaux pour être efficaces, à la sacrifiée qui ne veut pas être sauvée, à cette sorcière gentille sortie de nulle part ou aux policiers qui arrivent juste au bon moment. En plus, j’ai été dérangée par les allusions un peu grosses au gras de la nourriture de McDonald. Et c’est dommage parce que le personnage principal a de la consistance (j'aime la relation qu'il a avec son chat) et que l’histoire est intéressante, d’autant plus qu’elle se base sur des faits réels.
En bref? Une intrigue intéressante et une bonne dose de peur, mais des personnages souvent trop près de la caricature.
Merci aux éditions Michel Quintin pour le roman!
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