Lorsqu’elle est arrêtée pour vol à tout juste dix-sept ans, Meg se voit offrir une chance d’éviter la sentence de mort réservée aux criminels comme elle : en effet, ses talents de comédienne et de voleuse intéressent les conseillers de la reine Élisabeth 1re qui souhaitent voir Meg rejoindre le groupe des confidentes, demoiselles d’honneur dotées de précieux dons qui doivent protéger la Reine. En effet, la jeune souveraine protestante semble être la cible de nombreux complots et Meg apprend bientôt qu’une demoiselle d’honneur comme elle a été assassinée quelques mois plus tôt. Alors que la délégation espagnole arrive en Angleterre, la jeune voleuse devra tenter de démasquer rapidement les comploteurs et cela sans succomber aux charmes du comte de Martine.
Roman de fiction historique, Le cercle des confidentes utilise la période élisabéthaine comme décor et propose une histoire constituée d'intrigues multiples. L’auteure traite d’amitié, de loyauté, de trahison, de politique et d’amour à travers les chapitres de ce roman truffé de rebondissements. La complexité des histoires parallèles et le nombre de personnages rendent toutefois la lecture plus ardue. Pour lecteurs avancés, donc !
La prémisse de ce roman est vraiment intéressante avec la période élisabéthaine et les tensions reliées à la politique et la religion. J’aime que les romans nous apprennent des pans de l’Histoire au fil du récit et c’est le cas ici. Dès le début, dans les descriptions, dans les relations entre les personnages et dans les décors, on sent la passion de l’auteure pour l’Histoire, ce qui est contagieux.
Les personnages divers sont aussi intéressants, le cercle des confidentes est constitué de personnalités diverses qui offrent différentes avenues (d'ailleurs l'auteure a prévu s'attarder à chacune dans un roman). S'il est question de mariage au départ, on comprend peu à peu qu'il y a beaucoup à découvrir sur chacune des intrigues amoureuses, tout comme sur le passé de Meg, Anna, Sophia, Béatrice et Jade. Toutefois, je dois dire que j'ai été un peu déçue du côté cliché des personnages masculins. Le méchant conseiller, l'homme de l'ombre et le sublime, et je mâche mes mots, Espagnol, à la fois espion et diplomate, capable de dénouer toutes les intrigues, mais succombant aux charmes de Meg... Le tout est trop gros, ce qui est dommage parce que ça entache la crédibilité du reste.
En bref? Un roman de fiction historique bien construit et captivant, mais des clichés et une romance qui prennent trop de place.
Merci aux éditions Milan pour le roman!
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