Les Nombrils tome 6 - Un été trop mortel

Depuis que Karine s’est éloignée pour se consacrer à sa passion musicale avec le groupe d’Albin, Vicky cherche à la récupérer. En effet, il est toujours plus facile de draguer avec une moins belle autour de soi et l’adolescente a deux objectifs durant cet été qui commence: réussir sa saison de plage et mettre la main sur le  magnifique nouveau voisin. Mais les plans de Vicky s’envolent en fumée quand Karine résiste et que ses parents l’envoient à un camp d’été d’immersion anglaise, laissant le champ libre à Rebecca, sa sœur ainée, pour draguer le beau James. Rien ne va plus pour Vicky, surtout qu’elle se retrouve prise avec la sœur de James, une gothique qui s’amuse à la ridiculiser…

Si le tome 6 tourne autour des amours de Jenny, Vicky et Karine et mise autant sur l’humour que les précédents, les auteurs ont concocté ici une intrigue parallèle plus sombre, mettant ainsi certains personnages en danger ! Accessible grâce à un graphisme efficace et coloré et des histoires captivantes, cette série s’adresse à tous les publics.

Mon avis

J’aime beaucoup voir évoluer les personnages des Nombrils et j’ai l’impression qu’on gagne encore en profondeur dans Un été trop mortel alors que Vicky et Jenny vivent des expériences qui les amènent à se questionner quant à leur rapport à l’apparence et que Karine affirme encore un peu plus sa personnalité.

Les blagues sont toujours efficaces et bien construites en quelques cases ou quelques planches, mais j’ai surtout apprécié l’ensemble et l’idée du tueur qui rôde. Impossible de lâcher la bande dessinée avant de l’avoir terminée grâce à ce suspens bien mené.

Côté graphisme, il est agréable aussi de voir les styles évoluer un peu. Oui, Vicky et Jenny sont caractérisées par ces strings qui sortent des pantalons, mais Karine a bien changé, elle, et les voir porter autre chose parfois fait du bien ! Après tout, il y a sept ans maintenant que le premier tome est sorti !

En bref? Du bonbon, comme d’habitude et un univers qui s’étoffe. Bravo !  

Merci à Giulietta pour le prêt de la bd !