Night School tome 1

Envoyée dans un pensionnat à cause d’une énième soirée de conneries suite à la mort de son frère, Allie ne s’attendait pas à se sentir bien dans l’environnement austère qui lui était promis. Pourtant, dès les premiers jours, grâce au contact facile de certains élèves et à la chaleur dynamique de la directrice, Allie s’épanouit à Cimmeria. En plus de Jo, une sympathique jeune fille au caractère extravertie, elle rencontre Carter, un élève solitaire, et Sylvain, un étudiant d’origine française.

Toutefois, l’adolescente se rend compte aussi que les mystères sont nombreux au Collège Cimmeria, à commencer par les « Night school » auxquelles sont conviés les élèves les plus doués. Et quand les accidents débutent,  Allie se rend compte qu’elle doit trouver rapidement à qui elle peut faire confiance et qui elle doit craindre…

C.J. Daugherty joue avec l’aventure et le suspens dans ce premier roman d’une série où le mystère est toujours présent. Abordant les thèmes des préjugés, de la différence et de la hiérarchie, l’auteure plonge le lecteur dans l’univers d’un collège privé très huppé où les apparences sont trompeuses. Accrocheur, le roman est toutefois très dense et s’adresse principalement aux lecteurs avancés.

Mon avis

Night School est le genre de roman que, rationnellement, je trouve assez bancal, mais que je n’arrive pas à lâcher avant la fin. Il faut dire que l’auteure est très forte pour créer une ambiance mystérieuse et dévoiler, peu à peu, le vrai visage de Cimmeria. Night School est aussi intéressant parce que, même si au départ on pense que certains éléments pourraient être fantastiques, on sort des vampires/loups-garous et ambiances dystopiques qui font rage en littérature jeunesse.

Toutefois, dès le départ il y a des lacunes dans l’histoire. D’abord il y a le changement trop brusque de caractère d’Allie, l’adolescente étant une semaine une rebelle qui entre par effraction dans son école pour taguer le bureau du directeur et devenant la semaine suivante une bonne élève prête à passer des heures dans ses livres et effrayée à l’idée de déplaire à ses enseignants. Puis, le triangle amoureux installé rapidement est très cliché avec celui qui semble gentil, mais qui cache bien des choses et celui qui semble mystérieux, mais est en fait plus sympathique que prévu. Ensuite, le personnage de Jo, quoiqu’intéressant pour l’intrigue, montre une complexité difficile à saisir sans explications plus logiques. Finalement, si l’auteure maitrise bien l’action, elle gère beaucoup moins bien les détails inutiles qui viennent couper le récit, comme la description d’une robe au milieu d’un incendie… étrange.

En conclusion? Je lui trouve une multitude de défauts, mais je dois bien avouer que c’est le genre de roman addictif qu’il est difficile, voire impossible, de refermer avant la fin. 

Merci à Marianne pour la suggestion et le prêt du roman!