Lorsque le chef du nouveau parti politique du Québec, le PLIQ, est retrouvé décapité dans sa chambre d’hôtel et qu’une mallette contenant 250 000 dollars manque à l’appel, les pistes sont nombreuses. Chargé de l’enquête, Roméo Dubuc en a plein les bras et s’aperçoit rapidement que tout est lié à la corruption. Alors que son chef doit démissionner suite à l’accident de sa femme, que son partenaire est suspendu pour conduite avec facultés affaiblies et qu’un fantôme du passé refait surface dans sa vie, Roméo devra lutter contre les mensonges de tous pour faire éclore la vérité.
Roman policier paru dans la collection 14/18 des éditions David, Le député décapité présente une intrigue mêlant politique et argent sale, accessible aux adolescents sans pourtant en mettre en scène. Écrite dans un vocabulaire accessible, l’histoire convient aux lecteurs intermédiaires et avancés.
L’inspecteur Dubuc, personnage fétiche de l’auteur Claude Forand, est entrainé dans une nouvelle enquête remplie de surprises et de rebondissements avec Le député décapité et la sortie de ce roman est tout à fait d’actualité avec la commission Charbonneau qui se déroule au Québec. De nouveau, le personnage principal est intéressant à suivre, l’auteur entremêlant habilement la vie privé et le travail de son enquêteur, et les gens qu’il croise au fil de son enquête ont chacune une couleur particulière, permettant à l’histoire d’être riche et de multiplier les pistes. Si la majeure partie est assez réaliste et captivante, la fin s’avère toutefois un peu décevante. Tout devient trop gros et manque de crédibilité, comme si l’auteur avait être trop ambitieux avec son intrigue et qu’il ne savait plus comment la clore. À suivre peut-être avec une autre aventure de Roméo Dubuc?
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