Avec une couverture pareille, .38 ne passera pas inaperçu lorsqu'il arrivera sur les tablettes des librairies. Il se pourrait même qu'il attire des lecteurs en quête de violence, attirés par cette image frappante. Mais ce qu'ils trouveront à l'intérieur n'est pas ce à quoi ils pourraient s'attendre. Oui, il y un fusil. Oui, il y a du suspens. Mais il y a aussi une histoire forte qui fait réfléchir. Voici le début:
.38
Prologue
La cellule dans laquelle ils me gardent pue la sueur. Ça fait deux heures que je suis là
quand arrive un avocat. C’est ma mère qui l’a appelé. Il connaît mon oncle Clifton, son
frère. Un flic me fait descendre dans une salle d’interrogatoire.
Il me dit :
— Ton avocat est ici.
Je lui réponds :
— Ouin.
J’entre dans la salle. Un homme d’âge moyen est assis à la table. Il porte un complet gris
foncé et une cravate rouge. Il a les cheveux brun foncé et des lunettes Gucci noir et
argent. Il ressemble à mon prof de sciences – à part la monture de luxe. La policière qui
m’a arrêté est assise à la table elle aussi. Elle est grande, blonde et mince. Elle lève les
yeux vers moi et me demande :
— Es-tu prêt à nous dire ce qui s’est passé?
Je marmonne :
— J’imagine.
— OK. Assieds-toi à côté de ton avocat. Tu veux boire quelque chose?
Je hausse les épaules en disant :
— Ça va. Est-ce qu’on peut juste en finir?
La femme hoche la tête. Elle jette un coup d’œil à l’avocat, puis me regarde à nouveau.
— D’accord. Dis-nous ce qui s’est passé. Depuis le début…
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Sortie prévue fin septembre!
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