La ligne blanche

 
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Rafik a toujours tiré une grande fierté de sa taille inhabituelle pour son âge. Mais quand les troupes rebelles des combattants du Cachemire font irruption dans sa salle de classe et tracent une ligne blanche sur le tableau afin de prendre avec eux tous les gamins qui la dépassent, il sent que sa chance a tourné.  Âgé d’à peine 9 ans, il est arraché à sa famille et amené dans le camp sommaire des rebelles dans les montagnes arides du Pir Panjal où il est entrainé à devenir un vrai soldat. Si son esprit résiste au début, il se rend bien compte qu’il doit obéir et commettre de terribles gestes s’il veut survivre et, tranquillement il se transforme, oubliant qui il était était avant et ses proches. Mais dans son ancien village, sa sœur garde espoir de le retrouver, et son souvenir est toujours vivant, malgré la volonté de son père de renier ce fils qui est devenu un rebelle armé...

La ligne blanche est un roman très dur, car réaliste et plausible, ancré dans la réalité. Si l’auteure ne tombe jamais dans le voyeurisme, elle écrit quand même certaines scènes particulièrement crues pour faire comprendre comment un jeune garçon peut autant changer. C’est un roman accessible à tous, rythmé par les changements de perspectives, le lecteur découvrant tour à tour la réalité de Rafik et celle de sa famille, mais il s’adresse à un public avisé

Mon avis

C’est le genre de roman qui prend aux tripes, parce que très crédible. On découvrir l’histoire de Rafik et on se dit que des jeunes vivent exactement cette réalité en ce moment même. Ça rend la lecture éprouvante, difficile psychologiquement même si l’auteur a utilisé beaucoup de doigté pour écrire ce récit. Mais c’est aussi très utile pour comprendre le comportement des enfants soldats et leur difficulté à revenir dans la vie « réelle », tout comme pour découvrir cette région du monde. On sent au fil du récit que l’auteure connait ce coin du monde et elle réussit à faire du décor un personnage du récit.

Le petit plus? La fin est ouverte, ce qui est tout à fait dans la lignée du roman. À nous d’imaginer la suite… peut-on survivre à ce genre d’expérience? 

Merci à Bayard pour le roman et à Pierre-Alexandre Bonin pour sa capacité à reformuler mes phrases!

Billet corrigé par Antidote 9 juste avant d'être publié par Sophie le 17 novembre 2015.

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La ligne blanche
Jane Mitchell
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