Forget Tomorrow

Dans le monde de Callie et de sa petite sœur Jessa, chacun reçoit un souvenir envoyé par son moi futur le jour de ses dix-sept ans. Ce souvenir décide de leur chemin, ouvre des portes… et en ferme d’autres. En effet, certains reçoivent un souvenir qui les déçoit ou encore qui les effraie. Comme Callie, qui se voit enfoncer une aiguille mortelle dans le cœur de sa petite sœur qu’elle aime tant. Tout de suite arrêtée et amenée dans les Limbes par les autorités, Callie devra trouver un moyen de s’échapper… et de faire changer son destin.

Roman dystopique qui présente une société régie par les souvenirs futurs, Forget Tomorrow laisse aussi une large place à la romance et vise donc un public qui aime autant les histoires d’amour que l’action. Assez long, le roman s’adresse aux lecteurs intermédiaires et avancés.

Mon avis

Les éditions Lumen ont un flair pour aller chercher les romans qui vont accrocher le lecteur et gâcher ses nuits tellement il est difficile de refermer le roman. C’est encore le cas ici, avec Forget Tomorrow, qui propose une histoire qui cherche l’équilibre entre romance et roman dystopique à la Divergence. L’univers mis en place par Pintip Dunn rappelle le film Minority Report puisque les souvenirs que reçoit chacun modèlent inexorablement le futur et que les dirigeants n’hésitent pas à agir pour empêcher les futurs criminels d’agir… du moins le croit-on au départ.

En effet, la réalité est plus complexe et le roman laisse aussi une large part aux habiletés extraordinaires des gens du Réseau, dont Callie découvrira l’expérience et les ressources. L’intrigue fonctionne bien malgré quelques facilités et quelques résolutions de problèmes vraiment trop faciles pour les personnages. Par ailleurs, les romantiques seront servis avec la romance qui se noue entre Callie et Logan, un vieil ami d’enfance, au fil du récit. Parfois un peu trop rose pour être crédible, cette histoire tempère toutefois le récit et permet à l’héroïne de surmonter bien des épreuves. Il faut toutefois être amateur du genre puisque les passages plus romantiques viennent souvent entrecouper le récit dystopique. Heureusement, l’auteure sait captiver, créer des retournements de situation et bien doser ses révélations pour garder le mystère jusqu’à la fin.

D’ailleurs, la finale laisse entrevoir la possibilité d’une suite même si elle offre une fin satisfaisante à l’intrigue. À suivre, donc!

Merci aux éditions Lumen pour le roman et à Pierre-Alexandre Bonin pour la révision du billet!