La fille de la ville

Billet rédigé par Geneviève Bossé, enseignante

À Saint-Sav’, tout le monde connait l’Équipe. Dudu, Attila, Jmenba, Rouge-Gorge et Dolby sont inséparables. Entre le quotidien familial et les moments passés à rêver, les cinq adolescents ne se doutent nullement que l’arrivée de la fille de la ville va changer leur vie. Cet après-midi-là, lorsqu’elle leur paie leur entrée à la piscine, l’Équipe n’a d’yeux que pour elle.

Pour l’impressionner, un plan germe dans leur esprit. Pour s’assurer qu’elle voudra bien les côtoyer à nouveau, ils décident d’emprunter une voiture, car tout le monde le sait, une fille ne peut pas résister à une bagnole ! Malheureusement pour eux, le plan ne se déroule pas comme prévu et une série de péripéties rocambolesques les oblige à se serrer les coudes malgré les désaccords.

La fille de la ville dépeint avec humour et tendresse l’amitié indéfectible qu’entretiennent cinq adolescents. Se promenant entre passé et présent, le récit est rythmé et permet au lecteur de s’immiscer dans la vie familiale de chacun des personnages.

Mon avis

La bande de copains, la voiture et la nouvelle fille forment un ensemble parfait. C’est l’été, les rêves et les espoirs envahissent les pensées de chacun des membres de l’Équipe. La facette la plus intéressante du roman réside sans nul doute dans les passages où le lecteur pénètre dans le quotidien de chacun des adolescents. En effet, les relations qu’ils entretiennent avec leurs parents ou leurs frères et sœurs offrent une très belle occasion de mieux comprendre ces garçons.

En fait, l’arrivée de la fille de la ville n’est qu’un prétexte pour suivre leur évolution en cet été où tout peut arriver et si le roman s’appelle La fille de la ville, l’accent est mis sur cette clique de garçons. En effet, on n’en apprend bien peu au sujet de celle qui vient chambouler le quotidien et les sentiments de membres de l’Équipe. Chacun leur tour, ils se mettront les pieds dans les plats pour impressionner la nouvelle venue. Malgré quelques longueurs où le récit ne semble pas progresser, Boris Lanneau réussit tout même à entrainer le lecteur et à le garder captif de cette aventure où les rebondissements ne se font pas attendre !

Merci aux éditions Sarbacane pour le roman!