L'élite tome 3 - Dernière épreuve

Attention, ce livre est le troisième de la série. Ne gâchez pas votre plaisir et lisez d’abord le premier : L’Élite. 

Malencia a survécu au test et progresse dans ses apprentissages, mais sa connaissance de ce qui s’est passé l’oblige à faire quelque chose pour que ce Test soit annulé. Sauf que dénoncer la situation ne suffit pas et, quand Malencia en discute avec la Présidente, celle-ci lui remet l’avenir du Test entre les mains. Si elle veut vraiment détruire les rouages de cette machine, Cia devra se salir les mains… et trouver à qui elle peut vraiment faire confiance pour l’aider.

Ce troisième et dernier tome de la trilogie L’Élite est, à l’image des derniers tomes de Hunger Games et Divergence, plus sombre. C’est l’heure des choix et Malencia doit se questionner sur ce qui est juste, sur les conséquences de ses actes, sur ce qu’elle est prête à faire pour ce qu’elle croit être bien. Davantage psychologique que dans l’action, il s’adresse aux lecteurs intermédiaires et avancés.

Mon avis

Il faut un moment au départ pour replacer les personnages et reprendre le fil de l’histoire, le récit créé par Joëlle Charbonneau étant complexe, mais quelques indices facilitent la tâche et on reprend finalement rapidement le fil de cette intrigue. Si, à l’image des trilogies dystopiques les plus connues, ce tome 3 est plus sombre et plus centré sur la psychologie des personnages que sur l’action, il réserve toutefois de nombreuses surprises, ce qui garde le lecteur captif. Il est aussi intéressant de voir comment Malencia progresse dans sa compréhension des choses, des autres, du Test, comment elle découvre les mécanismes du pouvoir et les responsabilités qu’ils entrainent. On est dans un récit plus nuancé que ce à quoi on est habitués dans le genre et la fin, ouverte, est aussi originale.

En bref? Oui, L’élite est dans la lignée d’Hunger Games, de Divergence et de plusieurs autres, mais cette trilogie se distingue aussi par la profondeur des personnages et les nuances… tout en offrant suffisamment d’action pour garde le lecteur sur le bout de sa chaise!

Merci aux éditions Milan pour le roman et à Pierre-Alexandre Bonin pour la révision du billet !