Zalim

Écoutez Carina Rozenfeld en lire un extrait !

Dans un royaume en guerre perpétuelle, Arensdaal et Rakeshin luttent avec acharnement, la première ayant généralement le dessus sur la seconde. Mais un jour, les hommes de Rakeshin font une poussée franche et s’approchent dangereusement du château du roi Yalmar. Voulant protéger les siens, le premier ministre Ederinn Maley sait qu’il doit faire quelque chose… même si cela implique une dose d’incertitude effrayante. En effet, Ederinn sait comment convoquer Zalim, un monstre vivant dans l’Ether qui est capable de détruire une armée entière. Mais quand on le convoque, on ne sait jamais dans quel corps il choisira de s’incarner… et quel camp il aidera.

Zalim est un roman de fantasie ancré dans un royaume qui ressemble fort à la Norvège. Abordant les thèmes de la famille, du courage et de la loyauté dans une intrigue complexe, Carina Rozenfeld vise les lecteurs avertis.

Mon avis

Le résumé derrière le roman ne dit pas grand-chose et peut donner l’impression que le roman ne tourne qu’autour de Zalim, mais le monstre en question n’arrive que vers la fin, l’essentiel du roman étant concentré sur la guerre qui se joue et autour des habitants du château d’Arensdaal. À travers Yalmar, Elyana, héritière du trône et Kaia, sa sœur adoptive, Agda, la fiancée du roi et Ederinn, Carina Rozenfeld aborde une multitude de thèmes et épice l’ensemble de quelques scènes explicites. Elle vise donc un public assez mature, un peu à la manière des Pierres de fumée. Ce qui est toutefois vraiment intéressant, c’est le regard sur les deux camps, grâce au soldat Jad entre autres, qui permet au lecteur d’avoir un regard extérieur et de voir que ni l’un ni l’autre n’est « bien » ou « mal ». Ainsi, quand Zalim arrive, ce qui redonne d’ailleurs un élan au récit avec le suspens lié au porteur, sa violence est contestée et le lien qui le lie à son porteur d’autant plus important. Certains fils sont assez gros et certains retournements prévisibles, mais l’ensemble est fluide et captivant, de quoi nous donner envie de lire la suite et fin, Zalim étant un diptyque, prévue l’an prochain! À suivre…

Merci aux éditions Scrinéo pour le roman et à Pierre-Alexandre Bonin pour sa révision du billet!