Jimmy Tornado - Atlas ne répond plus

Un robot gigantesque infecté par un virus informatique qui s’attaque tout à coup à Tokyo, un masque de Gorgone qui transforme une représentation théâtrale en attaque à Athènes, une araignée géante dans les égouts de San Diego? Pour résoudre ces problèmes, la Fondation Tornado est toute désignée. Biophysicienne, ingénieure multidisciplinaire et consultante scientifique à seulement dix-neuf ans, Guadalupé est capable de comprendre rapidement toutes les situations et d’établir un plan efficace dans lequel son jeune frère de quinze ans, Jimmy, un gorille doté de parole, pourra utiliser ses nombreux talents. Mais à force de résoudre les énigmes, le duo finit par déranger et pourrait bien s’attirer des ennuis encore plus dangereux…

Bande dessinée constituée d’une suite d’aventures de science-fiction assez courtes, le premier tome de la série Jimmy Tornado peut convenir à tous les lecteurs.

Mon avis

Ce n’est pas la tant la qualité des intrigues qui fait l’intérêt de cette bande dessinée, malgré les surprises finales souvent bluffantes. Assez courtes et très (trop?) rapidement bouclées, les missions laissent peu de place aux longs développements. Ainsi, les solutions sont trouvées par Lupé sans qu’on ait l’impression qu’elle ait dû se creuser la tête très longtemps, que le duo soit face à un robot infecté par un virus ou un extraterrestre enragé. En fait, c’est la chimie entre Jimmy le gorille extraverti, qui aime la lumière des projecteurs et utilise sa force et sa mobilité pour se sortir de toutes les situations, et sa sœur, Lupé, scientifique à l’esprit cartésien et au sang-froid légendaire, mais à la répartie aussi bien utilisée, qui fait en sorte qu’on accroche à l’univers.

Côté illustrations, si les décors sont parfois plus lisses, moins attrayants quand on est dans les univers bleus ou de neige, certaines cases, particulièrement celles remontant à la découverte de Jimmy par Lupé et son père sont très bien rendues. Par ailleurs, les expressions marquées et les couleurs vives, accrocheuses, rendent la bande dessinée très dynamique. À suivre à l’automne 2017!

Merci au groupe Modus pour la bande dessinée et à Pierre-Alexandre Bonin pour la révision du billet!