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Sophie a aimé ce livre

Sacha et Ray partagent la même maison de Long Island depuis toujours, dormant dans le même lit, lisant les mêmes livres, se partageant la tâche de nourrir leur plante commune. Mais les deux adolescents de dix-sept ans ne se sont jamais vus parce qu'ils sont aux pôles opposés de cette famille dysfonctionnelle qui a éclaté il y a bien longtemps, quand leurs trois grandes sœurs étaient encore des enfants. Depuis, Robert a refait sa vie avec Evie et a eu Sacha; Lila a refait sa vie avec Adam et a eu Ray. Entre eux, le silence est si tendu que tous savent qu’il ne faut pas parler de l’un à l'autre. Le seul pont reste cette maison commune qu'ils se partagent chaque semaine, l’une famille la quittant le dimanche avant midi, l’autre arrivant après 13 heures. Jusqu'à cet été-là, où le destin se charge de faire bouger les choses. Mais personne n’en sortira indemne...

Abordant les thèmes des déchirures familiales, de l’adolescence, des questionnements du début de l’âge adulte et de l’amour, Ann Brashares propose un roman dense et pourtant jamais lourd. Complexifiée par le nombre de personnages (et un patron qui aime bien appeler Ray, Sacha et Sacha, Ray), l’histoire s’adresse aux lecteurs intermédiaires et avancés.

Mon avis

Ann Brashares est habituée de gérer de larges palettes de personnages comme elle l’a fait dès le départ avec Quatre filles et un jean. Avec elle, il y a rarement seulement un regard, mais plutôt une pluralité qui permet de découvrir chacun à travers lui-même, mais aussi via les yeux des autres. Cela donne à l’ensemble une touche d’authenticité difficile à créer autrement et fait en sorte que le lecteur s’attache plus facilement.

Cette fois, les nombreux personnages font tous partie d’une famille pour le moins dysfonctionnelle. Et si Sacha et Ray sont à l’avant-plan, leurs trois sœurs ne sont pas en reste. Emma est le catalyseur de la rencontre forcée entre ses deux parents, Quincy est la seule personne qui veille au bonheur de tour et Matt se cherche elle-même. Tour à tour, tous dévoilent leurs failles, leur vulnérabilité, et si on est davantage dans un roman psychologique, il y a des montées dramatiques importantes qui gardent le lecteur captif du récit. Ann Brashares traite de nouveau de ses thèmes phares, l’amour, l’entraide, mais aussi des traces des séparations, du racisme, de la difficulté de trouver sa propre voie à travers un roman poignant qui, je dois bien l’avouer, m’a fait verser quelques larmes.

Le petit plus? Ce roman goute vraiment l’été avec son intrigue qui se passe durant la saison estivale et la chaleur qu’on ressent même de notre côté de la page. C’est donc le roman parfait pour accompagner les heures au soleil!


Billet corrigé par Antidote 9 juste avant d'être publié par Sophie le 29 mai 2017.

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