La cave

Ce soir-là, Summer a fait fi des avertissements de son copain et s’est rendue seule au point de rendez-vous avec ses amies, puis elle a traversé seule le parc pour retrouver l’une d’elle. C’est ainsi qu’elle est tombée entre les mains de celui qui se fait appeler Trèfle, un homme violent et dérangé qui séquestre des jeunes femmes dans son sous-sol. C’est ainsi qu’elle devient Lilas et partage un quotidien rythmé par la peur en compagnie de Rose, Iris et Violette, Trèfle étant fasciné par les fleurs. Mais alors que les autres semblent résignées à leur sort, Summer ne peut se résoudre à cette réalité…

Avec ce thriller angoissant, Nathasha Preston aborde les thèmes de la maladie mentale, de la loyauté, de la liberté et de l’amour. Étant donné la dureté de certaines scènes, il s’adresse à des lecteurs avisés.

Mon avis

La cave est un de ces romans fascinants et dérangeants à la fois, de ceux qu’on ne peut pas lâcher, mais qui donnent l’impression au lecteur qu’il est un peu voyeur. Le récit de la séquestration de Summer est en effet particulier, angoissant. On est ici dans un roman « jeune adulte » qui s’adresse à un public averti puisque, sans jamais tomber dans les descriptions trop précises quand il est question des meurtres de Trèfle ou de ses agressions, la violence est tout de même bien présente.

Rythmée par l’alternance entre la vie dans le sous-sol, les passages à l’extérieur avec Trèfle et les recherches que mène la famille de Summer, l’histoire est bien équilibrée entre action et psychologie. C’est d’ailleurs fascinant de voir comment évoluent les filles dans le sous-sol. De Summer, qui refuse de se laisser abattre, à Rose, qui semble parfois être du côté de Trèfle malgré toutes les horreurs subies, chacune a des réactions différentes, mais sont liées entre elles par quelque chose de plus fort que tout.

En bref? Un récit captivant, sombre, mais pourtant lumineux par moment.