- Titre : Auberge du bout du monde (L')
- Auteur : Tibruce Oger
- Illustrateur : Patrick Prugne
- ISBN : 9782203017993
- Éditeur : Casterman
- Année de publication : 2004
- Nombre de pages : 120 pages
- Niveau de difficulté : intermédiaire
- Public cible : 12 ans et plus
- Genre : Bande dessinée
- Mots-clés : Mystère, Disparition, Histoire
Si on en croit la préface des auteurs, le récit est basé sur le manuscrit d'un obscur écrivain ayant disparu à la fin du XIXe siècle. C'est lui que l'on rencontre, alors qu'il décide de s'exiler dans une lointaine auberge en Bretagne, l'Auberge du bout du monde, pour y écrire. L'aubergiste qu'il y rencontre est fort malade, mais tient tout de même à lui raconter l'histoire de son village et d'Irena, une jeune femme que les habitants croyaient assassinée et qui réapparait onze ans plus tard.
Le femme qui revient, devenue muette et dotée de pouvoirs surnaturels, semble bien différente de la gamine qu'on a tant cherchée, mais elle retrouve son père, son amoureux d'enfance aussi, Yann, et reprend sa place. Le village a changé lui aussi cependant et une usine de conserve de poissons fournit du travail aux habitants, mais semble porteuse d'une étrange malédiction qui rend les hommes malades sans qu'on sache de quoi ou comment les aider. Seule Irena semble pouvoir y faire quelque chose, mais les gens parlent et disent qu'elle a des connexions avec le Diable lui-même...
Le triptyque aussi disponible en intégrale présente une intrigue assez complexe, mais captivante. Les dessins de Prugne rendent le propos encore plus mystérieux, créant une atmosphère maritime de brume et d'angoisse. La longueur du récit et les non-dits rendent peut-être cependant la lecture plus difficile, l'Auberge du bout du monde semblant donc davantage s'adresser à des lecteurs intermédiaires ou avancés.
Mon avis
Tous les ingrédients d'une bonne histoire fantastique sont réunis avec un meurtre, une disparition, un étrange mal, des rumeurs, des créatures fantasques tout droit sorties de la mer... et ça fonctionne! On entre rapidement dans le récit, les créatures bizarres apparaissant très tôt dans les cases et le vieil aubergiste créant le mystère avec son récit.
Les dessins de Prugne, en particulier ses ciels, m'ont vraiment plu et ont contribué à mon envie de poursuivre ma lecture. Une bonne bd donc!
Billet corrigé par Antidote 9 juste avant d'être publié par Sophie le 17 juin 2011.
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