Smartphone panique

 
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  • Fiche technique
  • Titre : Smartphone panique
  • Auteur : Arthur Ténor
  • ISBN : 9782367406527
  • Éditeur : Scrineo jeunesse
  • Année de publication : 2019
  • Niveau de difficulté : débutant
  • Public cible : 12 ans et plus
  • Genre : Réaliste
  • Mots-clés : Téléphone, Vie privée
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Cléa voudrait juste que sa mère arrête de la pister via son téléphone portable. Cette dernière ne se contente pas de l’appeler pour savoir où elle est, elle la suit à la trace via le GPS, si bien que Cléa ne peut rejoindre ses amis dans les cafés après l’école sans que sa mère le sache (et comme c’est interdit…). Alors quand son ami Ravi lui parle d’une application magique dénichée sur le Dark web, qui lui permettrait non seulement de masquer sa position, mais aussi d’inventer un parcours plausible, Cléa ne résiste pas. Même si une petite voix dans sa tête lui souffle que ce n’est peut-être pas une bonne idée. Que les informations qu’elle donne à Khéops, son interlocuteur dans l’application, pourraient lui causer de sérieux problèmes…

Arthur Ténor fait de la prévention avec ce récit basé sur une histoire vraie. Parlant de l’importance du téléphone à l’adolescence, du besoin d’émancipation, mais aussi et surtout des dangers de certaines applications, il s’adresse à tous les lecteurs.

Mon avis

Arthur Ténor le dit d’entrée de jeu : si on lit cette histoire comme une fiction, c’est déjà interpelant. Mais quand on sait que c’est réel, ça prend une autre portée. Parce que le lecteur peut rapidement s’identifier à cette adolescente qui étouffe sous la surveillance de sa mère et est prête à tout pour y mettre un frein. Qu’on comprend aussi son incapacité à résister à l’offre que lui fait Khéops de mettre sur écoute d’autres téléphones. Qui ne voudrait pas savoir ce que dit son coup de cœur ? Mais voilà, plus l’histoire avance et plus Cléa se retrouve engluée dans la toile tissée habilement par Khéops. Et l’aventure tourne au cauchemar. Parce que même si elle veut lutter, si elle ne sait pas contre qui elle se bat, tout est plus compliqué.

L’histoire est donc assez forte… et l’auteur aurait dû s’en contenter. En fait, il passe son temps à dire : « mais si elle avait su que », « mais elle ne se doutait pas que… », « et ça allait empirer… », bref, des formules toutes faites pour titiller la curiosité du lecteur, mais qui, surutilisées, créent l’impression d’un manque de confiance (et la répétition énerve). Personnellement, ça m’a fait décrocher à de nombreuses reprises. Je me suis aussi questionnée sur le ton, parfois très adulte, qui semble vouloir donner des leçons à travers le récit. Encore une fois, ce n’est pas nécessaire, l’histoire en elle-même est assez puissante pour couper toute envie de tester l’aventure... Je suis donc mitigée!  

Merci aux éditions Scrinéo pour le roman. 

Billet corrigé par Antidote 9 juste avant d'être publié par Sophie le 1er mars 2019.

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