Voilà deux semaines qu’Alma, la seule amie de Létho, est disparue. Au point où même l’école a cessé d’appeler pour savoir ce que l’adolescente devient. Mais le garçon est bien déterminé à la retrouver et il se rend chez elle. Mal reçu par sa mère, il aperçoit tout de même son amie et est bien décidé revenir la voir quand le champ sera libre. Mais Alma semble bizarre. Malade, oui, mais aussi particulière. Comme si elle avait changé... elle a d’ailleurs développé a une fascination pour la miroiterie abandonnée près de chez elle, disant que le sous-sol recèle un esprit qui a besoin d’aide. Et Létho a l’impression que la seule façon de la faire revenir à la raison est d’accepter d’enquêter…
La nouvelle collection Hanté des éditions Casterman propose des récits qui misent sur les peurs de ses lecteurs, les entrainant dans des univers où la frontière entre le réel et les cauchemars devient floue. Bref et écrit dans une langue accessible, ce récit de Rolland Auda s’adresse à tous les lecteurs, dès 10 ans.
J’ai bien aimé La maison sans sommeil dans la même collection, je commençais donc celui-ci avec d’assez grandes attentes, mais j’ai moins aimé celui-ci. Il faut dire que les contours du récit sont plus flous. Pendant une grande partie du récit, Létho n’est pas certain de ce qu’il se passe… et nous non plus. Si Rolland Auda utilise de nombreuses descriptions pour faire monter la tension, tant physiques qu’olfactives, j’ai moins cru à ce récit qui semble moins « plausible » et ne réveille pas la peur viscérale que ça se produise « vraiment », du moins chez un public plus âgé. N’empêche, pour ceux qui aiment moins lire et qui cherchent les frissons, ça peut être intéressant !
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