Coco est une petite fille ordinaire qui vit seule avec sa mère. Fascinée par la magie, elle conserve précieusement un livre de sort sans savoir comment s'en servir. En effet, seules quelques rares personnes naissent avec le don de la magie et Coco pense qu’elle n'en fait pas partie. Lorsque Kieffrey, un sorcier, visite son village, la petite fille ne résiste pas à la tentation de l'espionner tandis qu'il jette un sort. Toutefois, en essayant de l'imiter, elle lance par accident un sort interdit qui pétrifie sa mère. Face à son désarroi, le sorcier accepte de la prendre sous son aile pour lui apprendre correctement la magie et l'aider à trouver un sortilège qui ramènera sa mère à la vie.
L’atelier des sorciers est un manga de fantasy médiévale souvent considéré comme le ”Harry Potter du manga”. La série est toujours en cours et compte cinq tomes parus à ce jour. Elle est accessible à tous types de lecteurs, dès l’âge de 10 ans.
Mon avis
Dans l’Atelier des sorciers, Kamome Shirahama nous invite à découvrir un univers merveilleux à mi-chemin entre l'heroic-fantasy traditionnelle et le conte de fées. C'est à travers la formation de Coco qu'on apprend à connaitre ce monde où sorciers, magie et dragons sont monnaie courante. Se dévoilant au fil des tomes, celui-ci semble assez complet et complexe et le concept de la magie imaginé par Kamome Shirahama a l'avantage de sortir des sentiers battus. Les personnages sont également très charmants et agréables, à commencer par Coco, notre petite héroïne. Curieuse, débrouillarde, un poil naïve, Coco est une petite fille optimiste qui ne se laisse jamais abattre. Elle n'est pas seule à suivre la formation du sorcier Kieffrey et les autres apprenties sont toutes aussi attachantes (d’ailleurs, la raison pour laquelle Kieffrey n’a pris que des filles n’est pas encore expliquée à ce jour…). Même si elles ont encore beaucoup à apprendre, elles parviennent à se sortir de bien des situations en alliant leurs forces.
Graphiquement, L'atelier des sorciers s'éloigne des codes du manga classique pour se rapprocher du style occidental. Kamome Shirahama possède un coup de crayon particulièrement fin et délicat et opte pour un trait très réaliste qu'il s'agisse de ses personnages ou ses décors. Pourtant, alors qu’elle prouve par moments qu'elle est capable de dessiner des décors très détaillés, voire d'offrir de magnifiques pleines pages à couper le souffle, elle choisit trop souvent la voie de la facilité en multipliant les cases sans arrière-fond. En sachant de quoi la mangaka est capable, on ne peut s'empêcher d'être légèrement frustré et d'en vouloir plus. Néanmoins, L'atelier des sorciers reste, dans son ensemble, un manga tout à fait charmant qui offre un récit de fantasy idéal pour tous les jeunes lecteurs férus de magie et d'aventure.
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