Une jeune fille qui jure qu’elle n’ira plus jamais chercher la balle de l’autre côté de la clôture. Un vampire oublie qu’être reconnaissant est parfois intéressant. Des personnages de contes qui font du troc. Le retour de Poulette dans une enquête mystique. Une page blanche. Un zèbre né avec les mauvaises couleurs qui croit (un peu trop) en l’amitié. Une jeune fille naïve. Une famille extraordinaire qui éveille l’intérêt de la CIA. Des flatulences dangereuses. La recherche d’idée. Une Blanche-Neige bien remontée qui cherche un adversaire à sa juste taille. Un homme trop avare pour obtenir le fruit de son désir. Une humanité qui se détruira bien toute seule.
Avec Du coq à l’âne, Éric Beauregard signe un recueil de nouvelles qui touchent à tous les styles, chacun des textes faisant néanmoins une large part à l’humour. Pour tous les lecteurs.
J’ai rencontré l’humour bien particulier d’Éric Beauregard dans Vachement sanglant et, si je n’ai pas été complètement convaincue, je me suis promis de suivre ce qui allait venir. Toutefois, si c’est d’abord l’intrigue policière qui m’avait plu dans son premier livre, on est ici ailleurs avec un recueil de nouvelles qui part dans tous les sens, touchant à l’humour absurde, au conte, à science-fiction, au fantastique, etc. alors qu’on sent que l’auteur a simplement laissé libre court à son imagination et l’a suivi du mieux qu’il a pu. Est-ce réussi ? Je ne suis pas certaine.
En fait, si certains textes amusent vraiment ou ont une construction solide qui permet à la chute d’être efficace, d’autres m’ont laissée perplexe. C’est comme si tout ce qui était passé par la tête de l’auteur s’était retrouvé sur papier, sans filtre, sans direction. Cela fait en sorte que la réception est très subjective, tout dépend vraiment de notre propre sens de l’humour. Et il semblerait que si j’ai bien aimé Vachement sanglant, je ne sois pas tellement le public cible de cet auteur. Par contre je suis curieuse de savoir ce que vous en pensez ! Dites-moi !
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