Les enfants de la terre

2027. Suite à une pandémie qui décime à vitesse grand V la population terrestre, Marius devient orphelin. Rapidement, il doit quitter Montréal pour survivre et rejoint une famille qui connait une usine où ils pourraient s’abriter pour passer l’hiver sur la Rive-Sud. Mais les conditions météorologiques sont difficiles et la nature semble aussi bien déterminée à reprendre ses droits. Les humains qui survivront devront apprendre à la comprendre, l’apprivoiser et la respecter…

Publié chez Kata éditeur, ce roman magnifiquement illustré à l’encre par l’autrice propose un récit « écolo-sci-fi » qui aborde les thèmes de la survie, de l’écologie et de l’entraide. Dense, il vise un public de lecteurs intermédiaires.

L'avis de Sophie

Psst, pour m'entendre en parler dans le podcast de la semaine, c'est ici : Sophielit.ca dans tes oreilles !

Toute nouvelle dans le paysage littéraire, la maison d’édition Kata souhaite offrir des livres qui permettent à leurs lecteurs de devenir de meilleurs citoyens en les faisant réfléchir tout en les divertissant. Ce premier roman pour les adolescents respecte bien cet engagement. Ça commence en force avec un monde déjà en grande partie vidé, une épidémie (coucou Covid) ayant décimé la population et on comprend aussi rapidement, tout comme Marius, que la nature semble bien décidée à reprendre ses droits et que sa force n’est peut-être pas toute naturelle, les racines poussant à grande vitesse dans les rues, notamment. Si Marius trouve refuge dans une usine avec un groupe d’autres survivants, il semble peu probable qu’ils soient en mesure de passer l’hiver… du moins avant sa rencontre avec Ava.

Le fantastique s’invite alors dans l’histoire, avec les loups qui semblent dotés d’une plus grande conscience, mais aussi cette communauté étrange, revenue des morts, qui a développé des liens profonds avec la nature et pourrait permettre à Marius de survivre. S’il y a certains passages plus stéréotypés, notamment avec le groupe de l’usine qui a tendance à se conduire de plus en plus en bêtes alors que le stress leur fait perdre la tête, le message porté par le récit de l’importance de la nature et de ses bienfaits passe tout à fait.

Le petit plus ? Les illustrations qui ponctuent le livre sont vraiment magnifiques et participent au climat surnaturel du récit !  

Merci à Kata éditeur pour le service de presse !