Mon beau grimoire

Intimidée par les « trois K », traitée de sorcière parce qu’elle habite le cimetière avec son père qui en est gardien, Perséphone n’en peut plus et ses prières… sont entendues. C’est ainsi qu’une vieille femme fait son apparition dans le sombre caveau des Vermot et lui offre la possibilité d’utiliser un grimoire pour se venger. Mais jusqu’où l’adolescente est-elle prête à aller dans l’univers de la magie noire ?

Publié dans la collection Hanté, qui propose des romans d’horreur accessibles, Mon beau grimoire parle de sorcellerie et de harcèlement dans une intrigue acessible à toustes !

L’avis de Sophie

Dès le début (avec un clin d’oeil à Thibaut Vermot, autre auteur de la collection ?!), on est plongé dans un récit sombre et sanglant alors qu’on assiste à une cérémonie sanglante qui tourne mal. Puis, on revient à quelque chose de plus réaliste alors que Chrysostome Gourio montre rapidement et efficacement le harcèlement dont son héroïne est victime, terreau fertile pour la suite. En effet, les scènes d’agression sont fortes et qu’on voit à quel point Perséphone n’en peut plus. Cela fait en sorte que, quand l’héroïne suit la vieille femme qui s’enfonce dans le caveau des Vermot (malgré la pancarte « danger » qui clignote au-dessus de sa tête, du moins dans mon esprit), ça reste crédible. Tout comme l’attrait de la magie noire…

Toutefois, je dois dire que je suis restée un peu froide quand à la suite. Tout va très vite, il est difficile de vraiment susciter la peur en si peu de pages parce qu’il n’y a pas de place pour les descriptions qui pourraient faire mousser l’atmosphère. Les scènes « d’attaque » sont aussi rapides et les « montres » qui apparaissent ne font que passer sans marquer l’imaginaire, ce qui fait que la peur fonctionne moins bien. C’est le genre de récit qui, il me semble, aurait gagné à être plus long.

Le petit plus ? Tous les prénoms des personnages sont intéressants dans ce récit et ma préférence va à Hadès, le chat de Perséphone !

Merci aux éditions Casterman pour le service de presse !