Elia, la passeuse d'âmes

 
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Billet écrit par Jean-François Tremblay, enseignant.

Elia, 16 ans, a le privilège de vivre dans le confort réservé à sa caste. Dans la vie contrôlée des Kornésiens, l’efficacité prime et aucune pitié ou empathie n’est accordée aux misérables castes inférieures. Surtout pas de la part des passeur.sse.s d’âmes comme elle, qui doivent éliminer les adultes trop âgés pour contribuer à la communauté. La science le dit, Elia est un individu sans émotions. Pourtant, l’adolescente est loin de se sentir aussi froide que ses collègues. Ça, plus son exceptionnelle chevelure rousse : voilà deux tares que son père ne pourrait tolérer qu’elle révèle.

Un jour toutefois, Elia se retrouve coincée dans une situation et décide de désobéir à un ordre. Tout s’écroule alors. Pour sauver sa vie, elle n’a d’autres choix que de tenter de se faire passer pour une Nosoba et de fuir vers la misère et la violence des mines du nord. Elle se fait cependant la promesse de retrouver bientôt sa petite sœur…

Elia, la passeuse d’âmes est le premier tome d’une trilogie dystopique autour du thème de la liberté. De par certaines scènes dures et violentes, il convient aux lecteurs de 12 ans et plus.

L’avis de Jean-François

J’ai commandé ce livre après avoir lu et adoré Le syndrome du spaghetti, écrit par la même autrice. Oh, ce n’est pas du tout le même genre, mais c’est encore une fois excellent! Peut-être un peu moins fini – après tout, il a été publié quatre ans plus tôt, en 2016 –, mais presque aussi enlevant et bien écrit! Du début à la fin, le roman tient en haleine ses lecteurs de par son rythme, son scénario complexe bien orchestré et par l’intensité des péripéties où mensonges, manipulations et batailles sont monnaie courante et côtoient la beauté de plusieurs personnages. Si elle ne réinvente pas le genre de la dystopie, l’autrice se démarque néanmoins par son efficacité et par certaines touches originales qui pimentent l’intrigue, comme le fait que la fin du roman soit présentée au début du livre, sous un autre point de vue.

Bref, une lecture bien agréable que je recommande aux amateurs du genre ou à ceux qui, comme moi, ont été charmés par Le syndrome du spaghetti!  


Billet corrigé par Antidote 9 juste avant d'être publié par Jean-François Tremblay le 2 mai 2022.

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Elia, la passeuse d'âmes
Marie Vareille
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