Fitz est le bâtard du prince héritier des Six-Duchés et, lorsqu’il est amené à la forteresse des Loinvoyant alors qu’il a six ans, il est d’abord confié aux soins du maître des écuries. L’enfant trouve réconfort auprès des chiens avec lesquels il développe un lien bien particulier et se balade en toute liberté dans le village, mais le roi Subtil s’aperçoit vite de son importance et, pour l’attacher à la famille des Loinvoyant, il décide de le faire venir au château, de lui donner une éducation digne d’un prince et d’en faire son assassin. Les initiations seront nombreuses sur le chemin qui mène Fitz vers l’âge adulte, tout comme sa solitude sera grande dans ce château où tous ont un rôle à jouer.
Si le premier tome est assez lent et sert plutôt à la mise en place de cette histoire adaptée de la série de Robin Hobb, le deuxième est déjà plus ancré dans l’action et révèle les promesses de cette saga qui tourne autour des jeux de pouvoir et de l’Art, la capacité de discuter par télépathie et d’entrer dans l’esprit des autres. C’est de la fantasie pure qui saura plaire aux garçons comme aux filles.
Mon avis
L’assassin royal est une série qui a marqué mon adolescence et, si mes souvenirs de l’histoire sont flous maintenant, je suis restée marquée longtemps par les noms des personnages de cette série; Vérité, Patience, Subtil, des prénoms, mais aussi la définition de la personnalité des nobles. Original, non? Je me souviens particulièrement de Fitz, enfant attachant par son don particulier, le Vif, mais aussi par son intelligence et sa loyauté. J’avais donc bien hâte de le retrouver dans cette adaptation et… j’ai été déçue. Du moins au début.
L’esprit de la série originale est respecté, Gaudin suivant pas à pas les romans de Robin Hobb, mais j’ai l’impression que
le tout passe moins bien. Le mystère, les différentes influences, les caractères, la narration subjective et l’intelligence de Fitz, entre autres, semblent amoindris à travers les dessins figés de Sauriec. En fait, je dois dire que je ne suis pas friande de ce style graphique qui se veut réaliste, mais qui me semble hésitant. Fitz en particulier ne me plait pas; tantôt il a l’air d’un adulte, tantôt d’un enfant, tantôt d’une fille… alors qu’il devrait avoir la beauté d’un grand séducteur! La déception est d’autant plus grande que la couverture annonçait quelque chose de différent, mais c’est Didier Gaffet qui a fait cette image plutôt que Sauriec, d’où la différence de style.
Tout plait cependant plus dans le deuxième album, tant le scénario qui prend son envol que les dessins qui semblent plus maîtrisés. Entre en scène le terrible Galec qui veut dominer Fitz et l’adolescent commence à montrer son caractère. De quoi me donner envie de lire la suite…
Pour lire les
premières pages du premier tome, c'est ici!
Si vous avez aimé, vous pourriez être tenté par la trilogie
Le Don et
Filles de lune.
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L'assassin royal - Bande dessinée
Jean-Charles Gaudin
Je suis une "fan finie" de Robin Hobb, et j'ignorais qu'il y avait une bande dessinée! Je m'en vais lire l'apperçu de ce pas. J'en profite pour te conseiller, une fois le défis 365 jours terminé, sa merveilleuse trilogie "Les aventuriers de la mer", du bonbon!