Ça commence par l’appartement retrouvé cambriolé au retour des vacances au ski. Il ne manque rien, ou presque. Un collier qu’Allie n’est pas certaine d’avoir encore eu en sa possession. Puis il y a cette sensation d’être épiée. Dans sa propre maison. Impossible, non ?
Non. Parce que Shark est là. Tout près. Bientôt trop près. Prêt à tout pour qu’elle le voie. Quitte à violer son intimité. Et quand les parents d’Allie s’absentent pour la nuit, il décide de franchir le dernier pas…
Entre thriller et psychologie, ce roman de Delphine Bertholon s’intéresse au regard de l’autre sur soi et aux limites de l’intimité. Pour un lectorat intermédiaire.
Ce qui m’attend dans le noir est une déception, je dois le dire au départ. Non parce qu’il est mal écrit ou que l’histoire ne se tient pas, Delphine Bertholon est une autrice aguerrie à la plume fluide, mais le récit qu’on nous « vend » ne correspond pas finalement à ce qu’on nous livre, il me semble.
Je suis incapable de résumer ce livre autrement que comme ce que je viens de faire : une intrusion, une tension qui monte, une héroïne qui se sent envahie, un adolescent un peu dérangé qui dépasse les limites, mais… mais on est davantage dans le psychologique. Allie vit aussi une histoire d’amour un peu complexe avec un type rencontré au ski et ses parents sont en difficulté. Elle ressasse souvent ce qui lui arrive et cela prend le pas sur le stress de se sentir épiée. Shark, lui, donne l’impression de faire pitié au fil du temps et j’ai été mal à l’aise avec certains choix narratifs, dont la finale qui m’a perturbée parce qu’elle pardonne trop. Bref, c’est une intrigue intéressante, mais son traitement m’a laissée sur ma faim. Ça arrive !
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