Un train qui roulait à 220 km/h a déraillé. Celui que Benjamin devait prendre. Les autorités annoncent que les victimes sont nombreuses. Benjamin ne répond pas au téléphone. Lucas panique. Ben, c’est son meilleur ami d’enfance, le pote de souvenirs, le frère toujours présent. Il a beau essayer de se rappeler qu’il existe une chance que… les scénarios catastrophes s’empilent à mesure que ses appels résonnent dans le vide. Et si Ben était mort ?
Cathy Ytak plonge son lectorat dans le tourbillon de pensées que déclenche la disparition d’un proche avec ce récit paru dans la collection Cours toujours (donc dispo en version papier, électronique et audio à l’achat du livre).
Cathy Ytak signe ici un récit qui correspond parfaitement au format court et punché de cette collection des éditions Nathan. La psychologie et l’amitié sont à l’honneur tout au long des pages, mais c’est le suspens né de l’absence de Benjamin qui nous tient sur le bout de notre chaise. Il faut dire que l’autrice en met juste assez pour que la panique s’installe, tout en distillant des informations sur l’amitié qui liait les deux jeunes hommes afin de nous faire comprendre l’ampleur de la perte et l’horrible sentiment d’impuissance que ressentent celles et ceux qui ne peuvent qu’attendre. Et espérer.
Habilement joué !
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