Chaque génération, les sept grandes familles fondatrices envoient leur champion.ne pour affronter le Tournoi. Ces jeunes ont trois mois pour mettre la main sur les bastions et les armes et pour se débarrasser de leurs compétiteur.rices sous le dôme magique… et permettre à leur famille de profiter seule de la haute magÿe jusqu’au prochain tournoi. S’il en reste plus qu’un.e à la fin du temps imparti, tous les survivant.es meurent… de quoi se motiver à trahir tous ses principes.
Costaud, ce premier tome de la série All of us Villains propose une intrigue riche en rebondissements dans un univers sombre, rempli de secrets, d’envies de vengeance et de magie dangereuse. Pour un lectorat avancé !
« Sept familles pourries jusqu'à la moelle qui s'entretuent pour contrôler la magÿe la plus puissante au monde dans une ville insignifiante. Est-ce qu'aucun d'entre vous mérite vraiment la victoire ? »
Il y a une ambiance Hunger Games dans ce récit, puisqu’on est dans un tournoi où il ne peut y avoir qu’un.e seul.e gagnant.e et que les champion.nes doivent se chercher des commanditaires, qu’ils reçoivent de l’aide en cours de route, doivent conclure des alliances… et se préparer à les briser avec fracas. Toutefois, on est ailleurs puisque la dynamique est plus médiévale que futuriste et qu’en lieu et place de la science-fiction, il y a de la magie… (mais pas toujours celle qu’on attend)
J’ai lu ce livre à peu près en même temps que Pyramide (dont j’ai parlé ici) et je dois dire que j’ai préféré All of us Villains parce qu’on n’entre pas tout de suite dans le vif du sujet : il y a toute une amorce à l’intrigue. On rencontre d’abord les personnages (chaque chapitre en suivant un des quatre principaux) avant qu’ils ne passent sous le voile pourpre. On découvre leurs personnalités, l’historique de leur famille, leurs aspirations, leurs forces et leurs craintes, ce qui nous permet de nous attacher un peu à chacun.e et fait en sorte qu’au début du tournoi, on est absolument impliqué.es (pour ma part, j’ai eu un faible pour les plus « vilain.es » du départ…).
J’ai vraiment aimé la profondeur des personnages et toutes les facettes que chacun.e dévoile au fil des évènements. Le sombre univers de fantasy présenté est par ailleurs un mélange réussi d’émotions pures, d’action et de magie... qui révèle aussi des failles dans sa finale, laissant présager une suite intéressante. Parce qu’on ne peut pas arrêter là, sachez-le !
Le bonus ? Chapeau sur le visuel du livre, avec la tranche rouge, la couverture cartonnée, les illustrations sur les entêtes de chapitres... on dirait une version collector et ça joue sur l’expérience de lecture (mais aussi sur le prix, bien sûr) !
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