Dernier Noël avant la fin du monde

Tout commence par un dossier un peu étrange. Une plante bleue aux fleurs en forme d’oreilles qui guérit les gens autour d’elle. Puis un deuxième, un chat à trois yeux qui s’exprime intelligiblement par télépathie. Et encore un, un adolescent aux iris dorés, sans pupilles. Visiblement, les extraterrestres ne sont pas que des inventions. Reste à savoir ce qu’ils veulent… et comment s’en débarrasser.

Malgré sa couverture intense, Dernier Noël avant la fin du monde est un roman de science-fiction qui joue avec le concept de fin du monde, mais se révèle aussi plutôt amusant. Publié dans la collection « Flash fiction », hyper accessible, il convient à tous et toutes.

L’avis de Sophie

Ce livre rejoint immédiatement ma pile des couvertures menteuses, je dois le dire d’entrée de jeu. En fait, c’est un des défauts de la collection Flash Fiction des éditions Milan : chaque couverture donne l’impression d’un thriller enlevant, mais ce ne sont pas tous les récits qui suivent cette voie. Et celui-ci est plus dans la science-fiction et dans le jeu que dans une quête pour la survie. D’abord on est en 2028, ensuite il y a une mystérieuse Fièvre qui attaque nombre d’humains et, finalement, il y a cette présence extraterrestre qui vient bouleverser les agents lancés à leur trousse à la demande du Président de la République… et met le feu aux poudres des hautes sphères.

J’ai aimé les délires des dossiers, mais aussi et surtout la réflexion sous-entendue sur les humains en général et notre propension à surréagir trop rapidement. Le récit a beau être court et caricatural, il n’en reste pas moins très efficace !  

Livre lu à l'école secondaire de Chambly !