Texter, publier, scoller

Quels sont les codes quand on texte ? Est-ce mal de laisser un message sur vu ? Qu’est-ce que cela implique chez l’autre ? Qu’est-ce que nos publications révèlent sur nous ? Peut-on vivre sans la reconnaissance des réseaux ? Et pourquoi avons-nous parfois le sentiment de tomber dans un trou noir lorsque nous scrollons sur des applis ?

Publié dans la collection Radar, qui propose des essais accessibles aux adolescents et jeunes adultes, Texter, publier, scoller explore notre rapport à l’autre à travers l’écran et les mécanismes des réseaux qui font qu’on a envie d’y rester… et d’y retourner. Pour un lectorat intermédiaire.

L’avis de Sophie

Docteure en communication et cofondatrice de CIEL, un organisme qui fait la promotion du bienêtre numérique auprès des jeunes, Emmanuelle Parent connait son sujet, je n’en ai jamais douté au fil de ma lecture. Les moments que j’ai préférés sont d’ailleurs ceux où elle éclaircit les mécanismes de nos habitudes numériques et explique certains de nos ressentis face à des applications.

Toutefois, elle a aussi choisi de parler à de nombreux adolescents et jeunes adultes pour créer la base de son texte et les témoignages qui pullulent m’ont un peu refroidie. Oui, c’est bien de pouvoir s’identifier dans les habitudes et les réactions des autres, de se rendre compte qu’on partage les mêmes questionnements, mais ce que je viens chercher dans un essai, c’est le regard « expert » de son auteur.rice. Sa vision des choses. Et ici, j’ai parfois eu l’impression que la parole d’Emmanuelle Parent était noyée parmi les autres, qui faisaient échos à mes propres pensées, mais ne m’apportaient pas de réponse. Bref, c’est un texte intéressant, qui fait réfléchir, oui (personnellement j’étais bien fière d’avoir enlevé les notifications de mon téléphone, mais j’ai compris aussi ce que ça pouvait amener comme comportement (et ce n’est pas toujours mieux)), mais qui m’a un peu laissée sur ma faim. J’en aurais pris plus.  

Merci à Écosociété pour le service de presse !