Ross Quest a tout ce qu’elle souhaite. Du moins, l’adolescente de 17 ans peut obtenir tout ce qu’elle veut. Avec sa mère, elle forme en effet la paire de voleuses la plus efficace de toute l’Amérique. Sauf que ce que Ross désire vraiment ne se vole pas. Sa mère a beau lui répéter sans arrêt depuis son enfance qu’elle ne peut se fier à personne sauf à la famille, Ross rêve d’amis et d’une vie normale. Et elle planifie son envol.
Mais quand son plan tourne mal, que sa mère est enlevée et que ses ravisseurs demandent une rançon d’un milliard de dollars, Ross n’a pas le choix de mettre ses désirs personnels de côté. En effet, la seule façon de sauver sa mère, c’est de participer au Tournoi. Et de le gagner.
Une épreuve réunissant la crème des voleurs, des vols à commettre en équipes, avec d’autres adolescent.es de grand talent, pour ensuite les vaincre et remporter le « voeu ». Facile, non ? Il faut juste qu’elle parvienne à garder en tête la maxime de sa mère : tu ne peux te fier à personne.
Récit d’action dont le scénario ferait un excellent film (hollywoodien), Thieve’s gambit se déroule à toute vitesse et cumule les vols, mais aussi les mensonges, les coups bas et les trahisons au sein d’un groupe d’individus prêt.es à tout. Pour un lectorat avancé, vu le nombre de personnages et la complexité de l’intrigue !
Voici un récit qui attirera sans aucun doute les amateur.rices de Inheritance Games : de la magouille, des adolescent.es surdoué.es, de l’action à la pelle et des mensonges et trahisons surprenantes. Le tout avec un petit côté « Ocean eleven » (pour celles et ceux qui ont la référence) puisque l’autrice ne dit pas tout… ce qui ajoute du punch, notamment dans les scènes de vol.
Efficace. Rythmé. Étonnant. Thieve’s gambit, c’est tout ça, mais c’est aussi un peu une recette. C’est peut-être ce qui explique que je n’ai pas complètement embarqué dans le récit, trop occupée à regarder les rouages derrière… et à m’énerver devant le côté très caricatural de la romance qui s’installe rapidement entre Devron et Ross. En parallèle, la rivalité entre Noelie et Ross, bien qu’aussi attendue, est davantage nuancée et se révèle donc plus intéressante.
Le petit plus ? On ne le dira jamais assez : la représentativité est importante et le fait que Ross soit noire, qu’on parle de ses tresses quand elle se prépare pour une soirée, que sa couleur de peau ne soit pas une barrière, mais une force, est une des qualités de ce roman !
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