Ce qui disparaît

 
  • Geneviève Bossé a adoré ce livre
     
  • Partager ce billet
     
  • Fiche technique
Geneviève Bossé a adoré ce livre
Billet rédigé par Geneviève Bossé, passionnée de littérature

La vie regorge de surprises et Romane le réalise encore plus aujourd’hui. Après une déclaration inattendue de la part de son amoureux et une photo qui se propage comme une trainée de poudre, l’adolescente n’est pas au bout de ses peines, car le Collège St-Anne, son école, devient le théâtre d’évènements qui dépassent toute logique. Rapidement, Romane et ses amis sont projetés dans un tourbillon qui ne cesse de prendre de l’ampleur à partir du moment où son amoureux est porté disparu. L’arrivée de la détective Nadine Sayah ne fait que confirmer le sérieux de l’enquête d’autant plus qu’il y a plus d’un suspect. D’ailleurs, l’’enquêteuse ne s’attendait pas à devoir plonger dans le passé pour trouver réponse à ses questions. Que cache le Collège St-Anne?

Écrit à quatre mains, Ce qui disparait respecte les codes du roman policier classique. Avec ses deux histoires parallèles qui se produisent à quelques décennies d’intervalle, le mariage réussi entre le passé et le présent plaira aux lecteur.ices débutants. Notons le souci des autrices quant au choix d'utiliser l'orthographe traditionnelle et l’orthographe rectifiée et inclusive selon l'époque où se déroulent les évènements.

L’avis de Geneviève

On aime ou on n’aime pas les romans policiers. Pour ma part, ce n’est pas mon genre préféré, mais quand une histoire est bien ficelée, que tous les détails sont choisis avec soin, rien de plus facile que de me laisser séduire. C’est ce qui s’est produit avec Ce qui disparait. Les deux autrices ont réussi avec brio à imaginer un récit cohérent dans lequel les personnages vivent une gamme d’émotions reliées à des situations hors du commun. Le roman se démarque, entre autres, par le lieu choisi pour camper l’histoire.

« Si seulement cette maison de Dieu avait pu lui livrer son sombre secret, les nuits à venir lui auraient paru moins lourdes. »

Le collège St-Anne, avec son cachet et ses mystères, contribue sans contredit à entretenir le suspense de la première à la dernière page, et ce, à deux époques distinctes. D’ailleurs, ces deux histoires parallèles m’ont beaucoup plu. On ne peut pas rester insensible aux mots de Chantal et aux rêves de Simone, sa sœur. Quant aux adolescents qui sont impliqués dans les évènements qui surviennent dans le présent, ils ne donnent pas leur place. Ils sont intelligents, sensibles et crédibles, ce qui n’est pas toujours le cas dans les romans jeunesse.

Bref, Marie-Andrée Arsenault et Gabrielle St-Germain nous offrent un roman policier digne de mention. À mettre entre les mains des adeptes du genre!

Merci aux éditions Québec-Amérique pour le service de presse!

Billet corrigé par Antidote 9 juste avant d'être publié par Geneviève Bossé le 8 avril 2024.
Vous avez trouvé une faute ? Oui, j'en laisse parfois passer. N'hésitez pas à me la signaler à sophiefaitparfoisdesfautes@sophielit.ca et je la corrigerai ! Merci et bonne lecture ! :-)

Ajoutez votre voix à la conversation

Nouveau commentaire

(ne sera pas affiché)
Votre commentaire :

Ce site aime la langue française, merci de ne pas trop la maltraiter dans votre commentaire.
ANTI-SPAM : Combien font 2-1, écrit en lettres ?
Réponse : (indice : entrez un chiffre inférieur à deux)
• • • •
Ce qui disparaît
Marie-Andrée Arsenault et Gabrielle St-Germain