Poussière d'été

Maëllie va passer l’été dans un petit village du Maine où vit sa grand-mère. L’endroit a beau être paradisiaque, si elle s’y réfugie, elle, c’est pour fuir ses parents et essayer de sortir du trou noir dans lequel elle s’enfonce depuis l’accident de voiture qui lui a volé sa meilleure amie et auquel elle a survécu.

Quand elle fait la rencontre d’un groupe d’amis sur la plage, elle se plait à croire qu’elle pourrait être légère, elle aussi. Enterrer ses pensées dans le sable. Mais le passé ne se tait pas si facilement…

Roman d’été qui offre des moments d’insouciance et une histoire d’amour qui fait du bien tout en abordant des thématiques plus profondes comme le syndrome du survivant, Poussière d’été vise un public mature malgré sa couverture plus enfantine.

L’avis de Sophie

J’ai d’abord cru que c’était pour les plus jeunes, vu la couverture. Mais dès les premières pages, quand Maëllie parle de l’accident qui lui a volé son amie, de son deuil immense qu’elle ne peut pas surmonter, on comprend qu’on est ici dans un récit qui vise les grand.es ados (tout en pouvant plaire aux plus jeunes). Ça se ressent dans la profondeur des personnages, dans leurs intérêts et leurs dynamiques aussi, mais aussi dans l’histoire d’amour qui se développe (peu à peu et contre les deux protagonistes par moment).

Encore une fois, j’ai été charmée par l’écriture sensible de Joanie Boutin, de plus en plus maitrisée au fil des livres de l’autrice. Cette fois, elle nous entraine en Nouvelle-Angleterre avec ses villages emblématiques, ses embruns, son ambiance estivale à la fois légère et… passagère. J’ai aimé suivre son héroïne, mais aussi voir comment chacun des personnages a un impact sur son évolution et j’ai été très touchée par la finale, inattendue et explosive, qui change notre vision de l’ensemble.

Le petit plus ? Comme ça se passe en Nouvelle-Angleterre, les adolescents que Maëllie rencontre parlent anglais, mais l’autrice a trouvé une chouette façon d’expliquer pourquoi le roman se déroule en français. À découvrir !  

Merci à la courte échelle pour le service de presse !