C’est une erreur ? Ça ne peut qu’être une erreur, non ? Quand une série de coïncidences étranges fait en sorte que Clara se retrouve à partir pour New York juste avant Noël, à habiter dans un hôtel miteux à l’ambiance particulière et à devoir travailler pour une riche famille de l’Upper eat side, elle ne comprend rien à ce qui lui arrive. Mais la magie qui est en jeu a un objectif clair… et Clara pourrait bien changer plus qu’elle ne le pensait durant ces deux semaines.
Deuxième roman de Noël jeunes adultes de l’autrice Audrée Archambault, Un Noël pour tout changer parle de confiance en soi, de relation toxique, de démence et d’entraide, le tout avec une grosse dose de magie ! Pour un lectorat intermédiaire et avancé.
J’ai beaucoup aimé le premier roman de Noël d’Audrée Archambault. J’attendais donc comme plusieurs celui-ci avec impatience. Toutefois, l’autrice avait prévenu qu’elle allait ailleurs et c’est en effet le cas. Déjà, on est plus dans la romance dans ce deuxième roman. L’autrice s’est aussi davantage permis de verser dans l’invraisemblance des « Hallmark movies », tant dans les coïncidences qui s’enchainent que dans la naïveté de l’héroïne qui avance malgré les surprises. Un contrat signé tout seul ? Pourquoi pas. Un breuvage étrange dans un taxi et un réveil dans une chambre d’hôtel sans réelle panique ? Aucun problème. Une employeuse richissime qui fait venir sa styliste et sa maquilleuse professionnelle en faisant confiance tout de suite à une inconnue ? Oui ! Vous l’avez compris, on est ici dans l’hyperréalité et il faut l’accepter, tout simplement, en mettant cela, pourquoi pas, sur la magie de Noël. Il y a par ailleurs quelques bris de ton au fil du récit, qui se reconnaissent à la langue qui varie, tant dans les dialogues que dans la narration. Bref, c’est différent et ça me semble être une lecture plus clivante que la dernière : on aimera ou pas !
Personnellement, si j’ai parfois eu l’impression que le Grinch en moi résistait davantage à certaines ficelles de l’intrigue, j’ai de façon générale trouvé l’histoire légère, mignonne, remplie de petite et grande magie. Sa force vient par ailleurs d’un élément inattendu, soit non pas de la romance qui nait et permet enfin à Clara d’ouvrir les yeux sur sa relation toxique (les tentatives de manipulation de Simon m’ont d’ailleurs fait penser à Jusqu’à ce que ça fasse bang), mais bien du lien que noue l’héroïne avec Gretel. Je ne vous en révélerai pas plus sur cette dernière pour ne pas gâcher la surprise, mais disons que cette facette du récit, qui permet entre autres de parler de démence, est vraiment bien réussie.
Le petit plus ? Le clin d’œil au premier tome, très chouette, comme un cadeau à la fin du roman. J’aime quand les livres se font des coucous entre eux !
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