Vivant en paria dans le Bas-monde à cause de sa différence, Prudence est repérée par un pirate des airs venu récupérer une relique dans une taverne et entrainée dans l’Héliotrope, bateau à la sinistre réputation. Découvrant avec fascination l’univers de la piraterie dans le ciel et la quête de l’équipage, sur la piste des Alchimistes qui ont fui au moment de la Grande-Fracture, Prudence comprendra qu’elle que sa différence est peut-être plus grande qu’elle le croyait au départ… et plus prometteuse aussi !
Récit de steampunk proposant poursuites, chasse au trésor, batailles, sport hivernal, émotions et touches fantastiques, L’héliotrope, premier tome de la série Steam Sailors, vise un public intermédiaire.
Ne vous laissez pas influencer par le prologue, un peu plat, la suite vous divertira avec cette aventure qu’on pourrait comparer avec les récits de Jules Vernes… mais qui possède un rythme résolument moderne.
« [Si le lecteur] ne goûte guère l’absurde, l’impossible, l’irrationnel, l’illogisme et le fantastique, alors il lui faut abandonner ici la lecture. »
Il faut en effet avoir l’esprit ouvert au moment de commencer cette œuvre puisqu’E.S. Green nous invite à suivre Prudence dans un univers steampunk où les bateaux volent, les alchimistes ont laissé des objets magiques avant de disparaitre et l’héroïne dévoile peu à peu des pouvoirs insoupçonnés.
En même temps, le cœur de l’histoire, ce sont les relations humaines, celles qui se tissent au fil du temps et de la confiance qui s’installe, des promesses et des trahisons, celles qui font qu’on progresse et qu’on peut croire en un avenir meilleur. Les pirates que rencontre Prudence sur l’Héliotrope ont beau avoir des dehors plus rustres, ils se révèlent tous très attachants, ce qui ajoute à l’intérêt de leurs aventures. D’ailleurs, on sent tout au long de l’histoire que l’autrice a fait ses classes et ses recherches pour distiller au fil des pages des éléments gagnants pour captiver son lectorat : des ennemis puissants qui créent de véritables obstacles, des scènes sportives (d’un jeu auquel il ne me viendrait jamais l’idée de participer, sachezle) qui permettent de créer une cohésion entre les personnages et quelques éléments magiques pour surprendre et émerveiller. Bref, on ne s’ennuie pas avec ce premier livre et ça promet pour la suite de la série.
Psst ! J’ai mis tellement de temps à me rendre à ce livre qu’il est sorti en poche chez PKJ. Une autre bonne raison de vous en parler !
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