Être nouvelle à l’école est toujours un peu terrifiant. Mais Julia, elle, ne semble pas trop s’en faire. Sa différence attire le regard de Mika, lui qui se débat avec un deuil envahissant. Et une quête plus grande que lui. Quand il voit Julia faire visiter son manoir à Caitlin, il fait des liens entre cette nouvelle et son propre drame. Et si Julia était un fantôme ? Et si elle était responsable de la disparition de sa mère ? Mika doit tout faire pour le découvrir.
Bande dessinée qui valse entre fantastique et science-fiction, Julia la seule parle de deuil, d’amitié et de persévérance. Pour tous les publics.
Julia la seule est le genre de bande dessinée qu’on lit en une fois, d’abord parce que David Boriau place dès les premières planches des indices sur la nature particulière de Julia qui font qu’on veut en savoir plus, ensuite parce que le scénariste a bien dosé le suspens, l’action et les surprises, s’assurant de ne laisser aucun temps mort dans l’intrigue qui balance entre quotidien et fantastique. Oui, les plus scientifiques resteront sur leur faim en ce qui a trait aux aller-retour entre le monde des vivants et celui des morts parce que David Boriau passe assez vite sur le sujet, mais si on accepte que l’ensemble n’est pas tout à fait crédible, on peut être satisfait·e de l’intrigue.
Dans un style qui se rapproche des films d’animation et fait des clins d’œil au graphisme des mangas, les illustrations sont quant à elles vivantes, dynamiques et la lumière y attire le regard. Les yeux sont expressifs, et une attention particulière est portée aux décors, si bien que ça ajoute à la touche magique. Yuna Park n’en est qu’à ses premières armes, mais on la recroisera souvent, je n’en doute même pas !
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