Ma vie pour une pizza

Quand Secondaire en spectacle débarque à l’école, tous les sens de Simone sont en éveil. Gagner 2500 $ et des pizzas à volonté pendant un an ? Qui ne voudrait pas ! Surtout qu’avec son groupe, les Doubops, elle a un numéro parfait pour épater les juges et amuser le public. Sauf que la compétition sera ardue. Plus qu’elle ne pouvait le penser…

Reprenant les personnages de Panique à la mi-temps (tout en leur offrant une histoire qui peut se lire indépendamment), Mika propose ici une intrigue remplie de rebondissements autour des thèmes de la compétition, de l’amitié et de la musique. Pour tous et toutes !

L’avis de Sophie

Mika a beaucoup d’humour et ça se sent dans cette histoire amusante qui présente une bande d’amis remplis d’imagination. Au fil des pages, l’autrice parle aussi des balbutiements d’une histoire plus romantique (vive Jean-Bo (ou Jambon)) ainsi que de l’esprit de compétition qui pousse parfois aux extrêmes. Si j’aurais aimé que l’arc narratif avec Charlotte, concurrente pour le moins déterminée à remporter les honneurs, soit plus nuancé, il n’en reste pas moins qu’il apporte un plus au récit et que sa résolution (peut-être un poil trop appuyée) éclaire autrement l’ensemble (et pourrait permettre à certain·es de se reconnaitre). Bref, c’est un récit humoristique et rapide à lire, parfait pour la fin du primaire ou un lectorat plus récalcitrant au début du secondaire.

À noter : si j’ai bien aimé l’histoire, j’avoue que je suis restée sceptique face à certains choix graphiques. Les illustrations incluses font partie du style habituel des romans de la collection Zèbre, je n’ai rien à redire là-dessus, mais le roman est rempli de retours à la ligne surprenants. Par moment, j’ai eu l’impression que les phrases étaient coupées selon les groupes de sens, mais ce n’est pas toujours le cas et ça varie : certaines pages, les lignes sont plus longues, d’autres, plus courtes. Les dialogues sont aussi souvent coupés par des retours à la ligne, ce qui est étrange. Bref, je ne sais pas si c’est une nouvelle façon de faire, mais sur le coup elle ne m’a pas semblé super cohérente.  

Merci à Bayard Canada pour le service de presse !