Pour éviter d’étouffer dans l’appartement trop petit pour sa famille et lui, Zac sort toutes les nuits marcher sur le bord du canal. Sauf que ce soir-là, il assiste à une tentative de meurtre. Poursuivie par deux hommes qui n’hésitent pas à lui tirer dessus, une jeune femme plonge dans le canal. N’écoutant que son courage, Zac s’élance à son tour dans les eaux glacées et remonte discrètement la blessée dans l’appartement d’une voisine, partie quelques jours. Mais qui est cette inconnue ? Et dans quel bourbier Zac vient-il de s’enliser ?
Paru dans la collection « Cours toujours » qui offre des récits courts en version papier et audio du même coup, La fille au fond du canal propose une intrigue qui tient sur vingt-quatre heures et parle de mystères, de solidarité et de résilience.
Surprenant roman que celui-ci ! D’abord parce que c’est un récit « policier » hors norme, avec pas d’enquête typique, mais des mystères, une fuite, une cachette et une fin… très ouverte. Cette lecture est aussi aussi surprenante parce que les lignes entre le « bien » et le « mal » sont parfois floues au cours de l’intrigue où, finalement, on se retrouve à prendre du bord de la voleuse. Normal ? Peut-être pas, mais ça rend l’expérience encore plus intéressante parce que Sylvie Allouche explore le concept de solidarité à travers la famille de Zac, assez pauvre et pourtant riche en humanité. Bref, c’est à découvrir !
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