Ils sont six à atterrir au camp de jour « Les joyeux passagers », dirigé par une monitrice pleine d’entrain et un responsable qui s’entête à les nommer selon leur quartier et ne semble pas trop savoir comment les divertir. Mais un appel à l’aide change bientôt les plans du groupe et, dès cette première journée, les jeunes comprennent que Montréal n’est pas seulement peuplé d’humains « normaux » et qu’ils auront besoin de tout leur courage pour affronter ce qui les attend. Quelque chose s’est réveillé…
Premier tome d’une série de fantasy urbaine à destination de la fin du primaire, L’éveil du kraken propose une aventure illustrée riche en rebondissements qui peut rejoindre tous les publics.
Annie Bacon possède une imagination des plus fertiles et ses univers sont toujours fascinants à découvrir. Cette fois-ci, c’est dans les racines de sa ville, Montréal, qu’elle ancre son histoire, jumelant une aventure urbaine aux possibles de la fantasy. Ça s’annonçait prometteur, mais ça pouvait aussi être casse-gueule et je dois dire que mon avis un peu mitigé.
En fait, cette idée de camp de jour est originale, mais elle entraine forcément la multiplication des personnages. Ici, j’ai mis longtemps à les distinguer (d’autant plus qu’ils répondent chacun à deux noms) et à m’attacher vraiment à eux. L’intrigue est par ailleurs ambitieuse, mais le roman est court si bien que ça va très vite. Le bon côté, c’est qu’on ne s’ennuie pas, toutefois j’ai parfois eu l’impression qu’il y aurait pu avoir moins de rebondissements et que ceux-ci soient plus fouillés pour éviter la sensation de problème/solution répétitive qui s’installe au fil du livre.
En bref ? Un roman original et fluide dans l’écriture, riche en surprises, mais peut-être un peu costaud côté péripéties, du moins pour ce premier tome. À suivre !
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