Tout commence par une disparition. Ou un cambriolage ? La mère de Benjamin refuse de faire appel aux policiers quand son mari disparait, inquiète de voir ceux-ci mettre le nez dans leurs affaires. Mais Jules Férel s’est volatilisé à la manière d’un roman de Maurice Leblanc, célèbre créateur de Lupin. Ça tombe bien, le meilleur ami de Benjamin, Assane, gentleman-cambrioleur passionné d’Arsène, est prêt à aider pour découvrir ce qui s’est passé. C’est ainsi qu’ils rencontreront la Reine… et sa quête.
Roman inspiré et indépendant de la série Netflix Lupin, Échec à la reine propose une aventure remplie de rebondissements qui parle d’art, d’échecs et de secrets bien gardés. Pour un lectorat avancé !
Quand la série Lupin est sortie sur Netflix, j’ai rencontré plein d’élèves dans les classes qui s’étaient découvert une passion sur cet univers et sur le personnage d’Arsène Lupin. Certains se sont alors tournés vers les œuvres classiques… et ont décroché. Ce sont de bons romans, bien sûr, mais ils ont été écrits à une autre époque, dans une forme plus classique. Ça se sent dans la langue, mais aussi dans le rythme, différent, plus lent.
Je plonge donc dans ce roman sur le tard et j’en suis un peu triste parce qu’il aurait été parfait comme recommandation pour ces admirateur·rices de la série. Non, ce n’est pas ici un simple « coup marketing » (bien qu’on s’entend, clairement on a cherché à surfer sur la vague). D’abord parce que Bertrand Puard, qu’on connait déjà pour ses récits remplis d’action, d’aventures et de péripéties arrive avec une intrigue captivante et à la hauteur de la série. Il offre ainsi une histoire qui rappelle le classique Lupin, tout en étant ancrée dans notre réalité (ici du début du 20e siècle, donc sans tous les gadgets électroniques bien qu’il y fasse moult clins d’œil) et en utilisant les codes de l’écriture plus contemporaine. Ensuite parce que le récit en lui-même est indépendant et rondement mené avec un clin d’œil aux échecs qui ravira les amateur·rices.
À noter, même si les personnages sont de jeunes adultes, il y a aucune violence extrême ou de sexualité dans ces pages, ce qui fait qu’on est vraiment dans quelque chose qui reste très accessible public assez jeune. Il faut juste savoir que c’est une histoire complexe qui vise donc un lectorat habile !
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